Quel beau métier !

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Savez-vous qu’on peut aussi en vivre ?

En effet, outre le salaire minimum conventionnel, vous pouvez percevoir un intéressement. Depuis le 1er août 2009, le Comité national des entreprises de coiffure (CNEC) a poussé à la création d’un avenant à la convention collective, introduisant la notion de rémunération variable.

Dès lors, tous les salariés techniques de la coiffure peuvent percevoir un intéressement basé sur la partie de leur chiffre d’affaires hors taxes, excédant leur objectif. Le pourcentage de commission et l’objectif à réaliser pouvaient souvent être source de découragement : taux trop faible, objectif démesuré…

 

Là encore, le CNEC a bien fait les choses, puisque ces deux éléments ont été encadrés. Le taux ne peut être inférieur à 10 % et l’objectif est fixé à 3,4 fois le salaire de base conventionnel ou contractuel. Nous sommes donc en présence d’un objectif atteignable et d’une rémunération motivante. Il ne reste qu’une seule contrainte : établir un avenant au contrat de travail.

Exemple : un coiffeur dont le coefficient est de 120 – 1 345 € bruts mensuel pour 151,67 heures travaillées – aura un objectif de chiffre d’affaires mensuel de 4 573€ HT (1 345 € x 3,4 = 4 573 €). Avec une fiche moyenne femme 2010 à 38,91 €, c’est en moyenne moins de 6 prestations par jour à réaliser. Avouez que ce Graal semble accessible.

Le chiffre d’affaires moyen par personne active dans un salon – en baisse de 0,14 % par rapport à 2009 – est en moyenne de 4 228,29 €. Cet indicateur, qui masque des disparités très grandes, nous permet d’apprécier le peu d’effort à réaliser pour atteindre l’objectif fixé plus haut.

 

Une voie semble tracée pour dépasser cette limite : la revente.

Actuellement, dans ce domaine, vous réalisez en moyenne 317,19 € de chiffre d’affaires par mois, par personne active – en baisse de 0,22 % par rapport à l’année dernière.

Pour développer cette facette de votre métier, vous devrez tordre le cou à l’adage qui veut que le coiffeur ne soit pas un vendeur. Au lieu d’essayer de « refiler » un produit sur lequel vous serez commissionné – ce qui n’est certes pas très motivant –, restez à votre place d’expert de la coiffure.

Quand une cliente franchit la porte de votre salon, elle cherche en vous la personne qui la rendra belle, qui lui offrira un moment précieux. Consacrez lui du temps, parlez-lui du produit que vous avez sélectionné spécialement pour elle et pour ses cheveux. Proposez-lui de prendre en main le flacon de ce produit conçu pour sa beauté…

Après ce premier contact, vous avez de grandes chances que votre cliente se laisse tenter, et vous remercie pour ce conseil personnalisé.

Vivez-en !

 

 

 

 

 

Evolution des chiffres sur un an
(1) Panelvision de Coopéré est un outil de benchmarking qui s’appuie sur un panel de
700 salons et 2 000 collaborateurs sur la France entière.
(2) PA : personne active

 

 

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