Notre frivolité est utile

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« Comment aider les femmes marquées par la vie ? Celles qui, à cause de violences, du chômage… ne se regardent plus depuis des années. »

 

 

 

Lucia Iraci, coiffeuse de studio pendant vingt-cinq ans a trouvé la réponse. Depuis 2008, à travers son association Joséphine pour la beauté des femmes, elle coiffe gratuitement, dans son élégant salon de Saint-Germain-des-Prés, des femmes en situation de précarité.

« Ces femmes sont mes invitées une fois par mois. C’est un accompagnement sur la durée. L’essentiel, c’est qu’elles regagnent un peu de confiance et qu’elles se réapproprient leur image. »

Et ça marche. Plusieurs de ses « invitées » ont retrouvé du travail. Prochain défi de cette féministe convaincue ? L’ouverture, en janvier 2011, d’un salon social à la Goutte-d’Or.

 

Un lieu ouvert toute la semaine aux femmes démunies, où elles pourront se faire coiffer, maquiller et bénéficier d’ateliers (prêt de vêtements, présence d’une assistante sociale…) pour contribuer à leur réinsertion.

« Les coiffeurs ont un formidable outil entre leurs mains et doivent se mettre un peu plus au service de la société. Notre frivolité est utile !»

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