« Je suis contre le forcing »

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Chez Toni&Guy, la revente des produits en salon est tactique et commence au bac à shampooing. « Nos assistants ont un pourcentage sur la vente, explique Patricia Rameau, art director et formatrice pour Toni&Guy France, ils sont donc boostés pour vendre. »

Devant la glace, avant la coupe, le produit est bien disposé pour attirer la curiosité. Certaines sont sensibles à la technicité, d’autres à l’odeur, il faut savoir jouer sur tout !

 

« Mais pour nous, l’important est de conseiller la cliente, je suis contre le “forcing”. Il faut lui expliquer en quoi le produit est important pour elle. » Tous les arguments sont bons, comme comparer le soin cheveux à la crème hydratante pour la peau.

« Les clientes prennent soin de leur peau, il faut leur faire comprendre qu’il est aussi important de prendre soin de leurs cheveux. Le soin est comme un maquillage du cheveu. »

Des formations sont organisées tous les mois, « notamment quand on sent que les ventes sont à la baisse et systématiquement à chaque sortie de nouveautés ». Être pédagogue, informé des bienfaits des produits, « poser des questions ouvertes, être enthousiaste et surtout croire en son produit, c’est la clé d’un bon vendeur ».

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