Didact Hair Building à Paris par Stéphane Amaru

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Quels moyens marketing mettre en oeuvre pour réussir à développer son salon en appartement ?

Il est indispensable d’être ingénieux, de proposer de la nouveauté. Chez Didact Hair Building, nous avons mis en place des « comptoirs ». Nous avons lancé un buzz avec le comptoir des cheveux longs, par exemple.

J’ai principalement misé sur l’innovation et l’originalité. Le client doit être agréablement surpris. Le concept de coiffeur est renouvelé. Nous avons fait le pari de proposer une innovation tous les six mois.

En ce moment, ce sont les franges… C’est une action très intéressante qui provoque le buzz. Plus c’est étonnant, plus ça attire la presse. Et cela, c’est important, c’est un support extraordinaire pour se faire connaître ! Et, bien entendu, le Web marketing est essentiel aujourd’hui.

 

Économiquement, un salon en appartement est-il plus intéressant que sur rue ?

Évidemment. Aujourd’hui, je ne vois pas comment un jeune entrepreneur, qui veut essayer de s’installer seul au centre d’une grande ville, peut se débrouiller. Il est condamné à se contenter d’une vitrine de moins de 5 mètres de longueur, qui n’attire pas l’oeil avec un petit
local, de même format généralement.

Je ne pense pas qu’à l’avenir le coiffeur aura les moyens de rester en centre-ville. Généralement, seules les grosses chaînes peuvent le faire. Il arrivera un moment où les tarifs pratiqués en salon ne seront plus en adéquation avec le prix du loyer.

Dans quelques années, à Paris comme en Province, les coiffeurs vont commencer à s’éloigner du centre pour aller en banlieue, pour s’y enfoncer un peu plus dans dix ou vingt ans. Il ne restera plus en centreville que les enseignes de luxe ou les grandes marques, car elles seront les seules à pouvoir encore payer un gros loyer.

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