Un salon engagé

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Les artisans coiffeurs ont toujours eu un temps d’avance sur leurs confrères. Déjà dans les années 1960, ils ont été les précurseurs des régimes de protection sociale, avec les mutuelles et le système de retraites propres.

Dans les années 2000, ils ont été les premiers à se pencher sur le problème des maladies professionnelles. Huit mois avant les premiers débats sur le Grenelle de l’environnement, « ils se sont dit que la santé passait aussi par les produits, les déchets, l’environnement, le développement durable dans sa globalité », explique Jacques Minjollet, directeur des Institutions de la coiffure.

Une réflexion s’est ainsi engagée dans le métier pour donner naissance à une charte développement durable. « Ce qui étonne est que dans ce dossier paritaire, tout le monde est tombé d’accord, affirme Jacques Minjollet, employeurs comme salariés. Des partenaires comme l’Ademe avaient rarement vu ça. Même les fournisseurs de produits étaient les bienvenus. Chacun a fait un effort en direction de l’autre et on a travaillé main dans la main. »

Un dossier idéal donc qui, trois ans après sa formulation, est une référence partout aujourd’hui. Huit régions, (Alsace, Normandie, Limousin, Auvergne, Lorraine, Champagne- Ardenne, et prochainement Rhône-Alpes et Gironde) ont à ce jour déployé cette charte dans leurs salons, en espérant essaimer encore plus !

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