Les exigences de la franchise

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En devenant franchisé, le coiffeur accepte de se soumettre à certaines règles émises par le franchiseur. Le point sur les exigences de la franchise par l’interview croisée d’Alexandra Dieu, franchisée chez Vog Color Your Life depuis un an et demi, et Franck François, fondateur et P-DG du groupe Vog.

 

Franchiseurs et franchisés entretiennent-ils des relations régulières ?

  • A. Dieu : Je rencontre M. Franck François, le franchiseur de Vog, deux ou trois par an, lors de tables rondes. Nous parlons du salon plutôt d’un point de vue global. Il reste disponible par mail ou téléphone. Sinon, je suis surtout en contact avec l’animateur réseau. Je le contacte tous les mois par téléphone pour lui communiquer mon chiffre d’affaires. Nous nous rencontrons tous les mois et demi pour parler des problèmes, voir comment les choses se passent ou améliorer le chiffre d’affaires.
  • F. François : La communication interne est très importante. Nous organisons un congrès annuel à Paris sur 3 jours et un dans chaque région – 5 en comptant la région parisienne – sur 2 jours. Une fois par an, une table ronde donne lieu à des échanges entre franchisés et animateurs. Nous avons 6 centres de formation où le franchisé peut se rendre à volonté et une académie de management avec un calendrier de stages. Enfin, nous publions un magazine d’actualités du groupe et il y a le site intranet. J’envoie aussi une lettre par mois sur la vie des affaires.

 

Quelles sont les qualités d’un bon franchisé ?

  • A. Dieu : Il faut être ouvert d’esprit. Car si on est assez libre dans la manière de gérer notre salon, nous suivons un leader. Et il faut avoir l’esprit d’équipe.
  • F. François : Il doit avoir une âme de manager et le sens des responsabilités, être prêt à investir beaucoup de luimême et de son temps. C’est pour cela que je conseille de bien choisir son franchiseur et de visiter les salons pilotes.

 

Quelles exigences requiert la tenue d’une franchise ?

  • A. Dieu : Avant tout respecter le concept du franchiseur. Et ne travailler qu’avec le fournisseur de la marque s’il n’en a qu’un, comme c’est le cas chez Vog Color Your Life.
  • F. François : Si le franchisé n’est pas prêt à se plier au concept, ce n’est pas la peine de s’ennuyer à payer une franchise. Mais il reste indépendant sur la gestion des finances, sa manière de manager… On ne lui demande pas d’effacer sa personnalité. Cela semble satisfaire mon réseau puisque je compte 120 franchisés qui sont avec moi depuis vingt-cinq ans !

Sous quelles conditions peut-on devenir franchisé ?

  • A. Dieu : Le coiffeur doit correspondre à la philosophie de la marque. Je ne sais pas quels sont les critères précis, mais le développeur, qui crée le premier contact client avant établissement de la franchise, sent si vous correspondez au profil qu’il recherche ou non. Tout le monde n’obtient pas une franchise de manière systématique. D’où l’importance de bien choisir son franchiseur !
  • F. François : Même si la majorité compte des coiffeurs, d’autres professionnels, tels qu’un pharmacien ou un policier, peuvent se franchiser. À condition de s’associer à une personne qui a le BP, bien sûr ! Il y a aussi le droit d’entrée et la franchise à payer tous les mois. Mais, la condition première est d’être impliqué à 100 %.
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