Fusion-acquisition de Wavy par Treatwell

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Grande nouvelle pour Wavy : le logiciel de caisse va recevoir ces deux prochaines années 30 millions d’euros pour accélérer sa croissance sur le marché français. La start-up va gagner en puissance grâce à une fusion-acquisition de Treatwell, qui confirme par cette opération son leadership en Europe.

Mais pourquoi Clément Moreno, co-fondateur de Wavy, a-t-il décidé, avec ses collaborateurs, de céder son entreprise à Treatwell ?

« Nous avions envie d’une plus grande aventure. La question s’est posée : lever de l’argent ou rejoindre un groupe international ? Nous avons croisé la route de différents potentiels acquéreurs et nous avons retenu l’offre de Treatwell qui a été repris par l’Italien Uala. Wavy est spécialiste du logiciel de gestion pour les coiffeurs. Nous avons développé de nombreux outils mais il nous manquait une brique à l’édifice, apporter de nouveaux clients par une marketplace. Avec l’arrivée de Treatwell dans notre capital, nous allons bénéficier de leur expérience « consommateur » et nous apporterons notre expertise côté professionnels » souligne Clément Moreno, qui prend ainsi la tête de Treatwell France en tant que Managing Director.

Mais comment vit-il ce nouveau défi ?

« Je suis très heureux et pour plusieurs raisons. Nous avons monté Wavy après l’école. Je n’ai pas connu d’autres entreprises que la mienne. Faire partie d’un groupe – 800 personnes avec nous donc ! – international de surcroit, c’est une expérience intéressante. Bénéficier du support et des moyens d’un groupe comme Treatwell c’est partir dans un chemin de croissance qui nous manquait. J’aime l’aventure entrepreneuriale. Depuis le Covid, tout s’était calmé. Les coiffeurs ont subi la crise sanitaire. Nous allons rencontrer de nouvelles personnes, accueillir un nouveau management, faire grandir cette entreprise sous un drapeau uni et transformer l’image de Treatwell, aujourd’hui orienté marketplace et esthétique, vers une image de logiciel SaaS complet » explique le jeune directeur, heureux aussi d’être accompagné de ses collaborateurs de Wavy mais aussi d’entrepreneurs plus expérimentés.



« Je viens du monde de la franchise et j’ai grandi dans l’univers de la beauté – il a grandi dans le salon de coiffure de son père, Frédéric Moreno (Groupe Novaly_ NDLR -. Je ne voulais pas que mon histoire se termine aujourd’hui. Certes, j’aurais pu vendre et partir vers de nouvelles aventures. Mais je veux rester dans cet univers que j’adore, développer le wavy store, me battre sur le marché et continuer la digitalisation du métier est encore et toujours devant nous. Seulement un quart des coiffeurs ont la réservation en ligne. Certaines franchises utilisent encore des logiciels vieillissants. Tout est encore à inventer ! Aujourd’hui, Treatwell me permet d’évoluer et de m’exprimer avec plus de moyens. Ils capitalisent sur notre connaissance du marché française, liée à mon ADN coiffure que j’ai depuis le début. »

Les prochaines étapes ?

« Treatwell avait une équipe de 50 personnes en France et Wavy une centaine. Nous visons d’embaucher plus de 100 nouveaux profils, pour un meilleur maillage du territoire, portant les effectifs de Treatwell France à plus de 250 collaborateurs, 300 collaborateurs dans les 18 mois – conformément aux ambitions de croissance du Groupe qui atteindra plus de 1 200 collaborateurs en Europe dans les 12 prochains mois » précise-t-il.

Mais qu’est-ce que cela changera pour les clients actuels de Wavy ?

« Rassurons-les. Cela ne changera pas grand-chose pour eux. Les choses se feront en douceur. Progressivement. Wavy reste tel qu’il est. Seulement le client pourra bénéficier de Treatwell à prix avantageux. On va pouvoir les mettre sur la plateforme avec shooting pour une mise en avant de leur salon. Pour les instituts de beauté qui voudraient passer sur Treatwell, cela sera l’opportunité de le faire de manière simple. Nous avons 5000 clients chez Wavy, 5000 chez Treatwell. Ils choisiront le logiciel qui leur convient le mieux selon leurs spécificités et leurs velléités » conclut-il.

Cette fusion-acquisition confirme le leadership européen du groupe, qui devient ainsi le seul opérateur SaaS (Software as a Service) et marketplace de son secteur, avec une position de leader sur 13 marchés européens.



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