Fiche pédagogique : LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Définition
C’est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de répondre à leurs propres besoins. La notion de développement durable est une thématique à la mode. Elle est largement reprise par les médias et devient une donnée incontournable pour les agents économiques. Elle est autant source d’enthousiasme que d’inquiétude.

  • 1 Français sur 2 est séduit par les engagements concrets d’un salon de coiffure.

  • Les Français opteraient pour des produits capillaires « durables » avant tout prioritaires pour leur santé.

L’impact de l’activité d’un salon de coiffure sur l’environnement : les enjeux ?

  • Les enjeux environnementaux : touchent les déchets, les produits chimiques utilisés.
  • Les enjeux économiques : la consommation d’énergie.
  • Les enjeux sociaux : la santé des employés (risque d’allergie aux produits, troubles musculo-squelettiques).

Ils sont conséquents et les salons de coiffure sont loin d’arborer une image « verte » sur ce sujet.

En 2008, les partenaires sociaux décident de rédiger « La Charte de développement de la profession de la coiffure » (signée le 15/9/2008). Elle permettra aux salons qui en auront fait la demande d’être labellisés.

Comment agir en salon ?

SUR L’EAU :
Les shampooings et le rinçage des techniques représentent plus de la moitié de la pollution. 70 % d’eau est consommée pour les shampooings et rinçages.

  • Sensibiliser les personnes à ne pas gaspiller.
  • Équiper les robinets d’économiseurs d’eau ou mousseurs d’eau, ainsi que de mitigeurs.
  • Agir sur les sanitaires avec des chasses d’eau à double débit.

SUR LA CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ :

80 % de la demande énergétique dans un salon est liée au sèche-cheveux et au chauffage.
50 % des salons bénéficient d’un système de climatisation, mais seulement 26 % utilisent une climatisation réversible.

  • S’équiper de matériels électriques et d’ampoules de classe A ou A+.
  • Utiliser des ampoules basse consommation.
  • Détartrer les ballons d’eau chaude.

SUR LA GESTION DES DÉCHETS :

  • Trier et recycler les emballages vides.
  • Réduire les déchets à la source : reprise des contenants vides par les fournisseurs.
  • Choisir une filière spécialisée (déchetterie ou prestataire) pour les tubes de coloration, les fonds de produits…).

Faire le tri entre les déchets dangereux et non dangereux.

SUR LA QUALITÉ DE L’AIR :

  • Faciliter une ventilation naturelle des locaux.
  • Installer un système d’extraction localisée pour certaines préparations.
  • Installer des revêtements de sols et de murs facilement nettoyables et décontaminants.

ÉQUIPEMENTS ET AMÉNAGEMENT DES LOCAUX : L’EAU

1 – QUALITÉ DE L’EAU

La dureté d’une eau dépend de la nature géologique des terrains qu’elle a traversés. Ainsi, un sol crayeux ou calcaire donnera une eau « dure » (Nord, Bassin parisien), alors qu’un sol granitique ou sablonneux donnera plutôt une eau « douce » (Bretagne, Vosges).
La « dureté de l’eau » constitue l’indicateur de la minéralisation d’une eau, et donc de sa plus ou moins forte teneur en calcaire. Elle se calcule en « degrés français » (°F), lequel correspondant à 4 mg de calcium ou 2,4 mg de magnésium par litre d’eau.
En France, on distingue les eaux « douces » (moins de 15 °F), « moyennement dures »(de 15 à 35 °F) et « très dures » (plus de 35 °F).
En salon de coiffure, une eau dure engendre certains désagréments comme l’entartrage des résistances de chauffage, des lave-linge, des chaudières et des tuyaux d’eau chaude. Elle irrite l’épiderme, rend le cheveu terne et cassant, et fait moins mousser les shampooings. Mais une eau trop douce peut aussi avoir un certain nombre d’inconvénients, car ses facultés de rinçage sont plus limitées et, parfois, ne permettent pas d’éliminer la totalité du savon, avec les risques d’irritation de la peau que cela comporte.
Il n’est donc pas bon de tomber d’un excès dans l’autre. Quand une eau est trop dure, il est possible de l’adoucir. Les sociétés de distribution de l’eau traitent l’équilibre calcocarbonique dans les usines d’eau potable.
Il existe aussi dans le commerce des adoucisseurs à usage privé. Il faut en confier la pose à des professionnels.
Ces appareils nécessitent une surveillance et un entretien
rigoureux :

  • Soit en résine de synthèse qui fixe le calcaire, mais cette eau adoucie est particulièrement déconseillée comme eau de boisson, car les résines sont nettoyées périodiquement par du sel. Le sodium est contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle.
  • Soit à phénomène électronique, magnétique ou catalytique qui empêche le calcaire de se déposer dans les tuyauteries ou appareils.
2 – DISTRIBUTION / ÉVACUATION

Le réseau de distribution permet le transport de l’eau potable du réservoir jusqu’au pied des habitations. En France, ce réseau comprend plus de 600 000 km de tuyaux, auxquels il faut ajouter des milliers de vannes, de ventouses, de systèmes de purge et de régulateurs de pression pour assurer une bonne circulation de l’eau, de cette eau que l’on appelle à juste titre « courante ». La distribution se fait à travers des canalisations en béton armé ou en fonte (pour les principales), ou en plastique (pour les conduites de petit diamètre). Tous ces tuyaux sont enterrés à une profondeur suffisante pour être protégé du gel.

Le réseau d’assainissement des eaux usées d’une agglomération a pour fonction de collecter ces eaux pour les conduire à une station d’épuration.
La collecte s’effectue par l’évacuation des eaux usées domestiques, (et éventuellement industrielles ou pluviales) dans les canalisations d’un réseau d’assainissement appelées aussi « collecteurs ».
Le transport des eaux usées dans les collecteurs se fait en général par gravité, c’est-à-dire sous l’effet de leur poids. Il peut parfois s’effectuer par refoulement, sous pression ou sous dépression.
Les canalisations sont en ciment, parfois en fonte ou en PVC, plus rarement en grès ou en acier. Lorsque la configuration du terrain ne permet pas un écoulement satisfaisant des eaux collectées, on a recours à différents procédés (pompage et stations de relèvement) pour faciliter leur acheminement.

3 – PRODUCTION D’EAU CHAUDE

On utilise environ 15 litres d’eau pour un shampooing femme et 7 litres pour un shampooing homme. Soit une consommation journalière de 500 litres environ, et donc de 12 000 litres par mois !
Les besoins d’eau chaude varient en fonction de l’activité du salon. De nombreuses solutions électriques permettent de produire l’eau chaude sanitaire.
Les différents moyens de production d’eau chaude :

  • Le chauffe-eau à accumulation
  • Le chauffe-eau à double résistance

 

 

 

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