#Covid-19. Coiffure à domicile, le grand flou !

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Les coiffeurs à domicile peuvent continuer leur activité. Non, ils ne peuvent pas. Des informations contradictoires ont inondé les réseaux, les journaux, les émissions télé…

Le flou qui règne autour de la définition des commerces « non essentiels » ne facilite pas la compréhension. Dans une demande au président Emmanuel Macron, l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec) le souligne clairement. Christophe Doré y rappelle deux articles du décret paru le 29 octobre concernant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.



« Article 1 I. – Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d’hygiène définies en annexe 1 au présent décret et de distanciation sociale, incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, dites “barrières”, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance. »

« Article 27 II. – Lorsque, par sa nature même, une activité professionnelle, quel que soit son lieu d’exercice, ne permet pas de maintenir la distanciation entre le professionnel et le client ou l’usager, le professionnel concerné met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir les risques de propagation du virus. »

Équité de traitement

Si les mesures ont pour objectif de nous éloigner les uns des autres pour éviter la propagation du virus, le président de l’Unec note : « Dans notre cas de figure il va de soi que pour un coiffeur recevoir 10 clients dans une journée dans un salon revient au même que se rendre dans 10 domiciles privés, mathématiquement. » Il demande donc une plus grande clarté dans les directives et « une équité de traitement entre les activités en salon et à domicile, ainsi qu’une équité territoriale ».  

« L’Unec se retrouve dans une position délicate à faire suivre à une profession tout entière une posture qui engendre une concurrence déloyale entre ses deux formes d’exercice (en salon, à domicile), étant garante de son intérêt global d’autant plus sur les phénomènes de concurrence déloyale dont elle peut être saisie. »

Des entreprises fragilisées

Le président de l’Unec rappelle que la profession a mis en place un protocole sanitaire parmi les plus avances et qui a été parfaitement appliqué. « Nous n’avons d’ailleurs connaissance d’aucun cas de Covid survenu suite à l’exercice de la profession. »

Dans une autre déclaration, Christophe Doré précise que le président du Conseil national des entreprises de coiffure (Cnec), Franck Provost, l’ensemble des administrateurs et collaborateurs restent mobilisés pour les intérêts des entreprises de la coiffure, déjà fragilisées depuis la crise sanitaire, soient défendus dans leur ensemble.


Dernière minute : retrouvez la vidéo de la lettre au Président adressée par Christophe Doré au nom de l’UNEC



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