Vers une réforme de la prime d’activité ?

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Créée en 2015 et opérationnelle depuis février 2016, la prime d’activité est une allocation sociale qui réunit le RSA activité et la prime pour l’emploi. Cette forme d’aide est ainsi adoptée afin de soutenir financièrement les employés à faibles revenus, actifs à plein temps ou à temps partiel.

 

Comment fonctionne-t-elle ?

La prime d’activité est une aide versée par le CAF. Le calcul se fait selon plusieurs paramètres, principalement l’ensemble des revenus annuels du ménage comprenant les revenus sur les activités professionnelles, les allocations chômage et les revenus fonciers.

Des changements ont été entrepris cette année 2018, les rentes sur l’accident de travail, les pensions d’invalidité et la maladie professionnelle ne sont plus considérées pour calculer la prime d’activité, sauf pour l’AAH ou allocation adulte handicapé, qui continue à être prise en compte.

Un autre élément permet également d’évaluer le montant que le bénéficiaire reçoit, celui de sa situation familiale.

 

 

Les conditions pour en bénéficier

Les bénéficiaires de cette prime se résument aux personnes en activités professionnelles, salariés ou travailleurs indépendants. Ces personnes y ont accès si elles atteignent les 18 ans, mais cette condition est également soumise à d’autres. Ainsi, les jeunes employés entre 18 et 25 ans qui n’ont pas été « éligibles au RSA activité » y ont droit si, et seulement si, leurs activités professionnelles minimales sont justifiées ou s’ils sont classés dans la liste de « parent isolé ».

La prime d’activité est destinée à soutenir un travailleur à faibles revenus, ainsi, un plafond régit cette aide : 1 500 euros pour une personne seule, 2 200 euros pour un couple sans enfant dont l’un seul travaille, ou un parent isolé avec un enfant, 2 900 euros pour un couple avec deux enfants dont les deux conjoints travaillent.

 

L’État veut réformer la prime d’activité

Le gouvernement préconise l’incitation à la reprise des activités professionnelles, si la prime d’activité est établie pour « encourager » les Français à bas revenus à travailler, le gouvernement juge que le dispositif « coûterait » assez cher à l’enveloppe de l’État et le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, avance même que c’est une sorte de « trappe à bas salaire ».

Ainsi, le gouvernement inclut dans sa politique la probabilité de mettre une partie de la prime d’activité sous la forme d’une aide temporaire. D’une autre part, le ministère de l’Économie proposerait également la réduction du nombre des bénéficiaires.

 

 

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