L’I2CR, la nouvelle initiative de l’UNEC pour accompagner les entrepreneurs de la coiffure

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Malgré l’inflation, l’appel à la sobriété et les conséquences post-covid, la coiffure reste un secteur combattif. En prouvent les chiffres publiés par l’UNEC pour l’année 2021. En effet, la coiffure, second métier de l’artisanat, reconnu essentiel par le gouvernement en 2020, compte quelques 100 100 établissements répartis sur l’ensemble du territoire avec 175 800 actifs et un chiffre d’affaires qui s’élève à 6,1 milliards d’euros.

Autre constat du rapport de 2021 ? La création d’entreprises toujours vivace puisque 7600 nouvelles immatriculations ont été recensées soit une hausse de + 5% par rapport à 2020 (elles avaient flanché pendant la crise sanitaire). En parallèle, on comptabilise que 460 défaillances d’entreprises en 2021. Il faut dire que la dépense de consommation finale des ménages pour le secteur des soins personnels (dont la coiffure) a cru de 5,4 % en 2021 après une chute de 10,7 % l’année précédente.

Face à un tel dynamisme et pour encourager les entrepreneurs de la coiffure, l’Union Nationale des Entreprises de la Coiffure a décidé d’ouvrir l’I2CR, l’Institut Coiffeur-créateur-repreneur.

Le mode d’action de cette initiative inédite ? La formation ! Les porteurs de projets de création, reprise ou cession d’entreprise de coiffure pourront accéder à des formations sur-mesure afin de les guider au mieux dans leurs démarches. Au total, 8 modules ont été pensés pour épauler tous les entrepreneurs, du primo-créateur repreneur aux professionnels confirmés en passant par les freelances ou les cédants. Dès 2023, l’I2CR agira pour donner aux porteurs de projets « toutes les chances de réussir l’entreprenariat mais aussi de pérenniser les affaires mais également d’accompagner les coiffeurs voulant céder leur salon dans le cas d’un départ à la retraite ou d’un changement de profession » précise Christophe Doré, Président de l’UNEC.


Rappelons que l’UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure) est la première organisation professionnelle du secteur, avec une présence nationale à travers 13 unions régionales, 96 syndicats départementaux, 185 salariés et 3000 élus bénévoles.