Le portrait : Jean Baptiste Santens, la haute coiffure française, une rencontre magique

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Figure de proue de la nouvelle génération, l’ultracréatif Jean Baptiste Santens a parcouru la planète au gré des Fashion Weeks avant de se consacrer pleinement à l’artistique.

 

 

Bon élève, il s’est battu pour imposer sa vocation. « La coiffure était considérée comme une voie de garage. Ma mère a dû taper du poing sur la table pour faire entendre ma voix », se souvient Jean Baptiste Santens, double champion du monde. C’est à l’âge de 15 ans qu’il débute en CAP à Épernay.

Très vite, il se lance dans les concours et intègre l’équipe de France. À 18 ans, il s’envole pour la capitale et se forge une solide expérience au salon Y. « Ce fut le choc des cultures pour le jeune provincial que j’étais. J’ai réappris le métier, découvert la formation et le studio ! » Petite main au sein de l’équipe de Luigi Murenu, il œuvre en backstage des défilés et décide d’arrêter le fauteuil. Une période compliquée pour lui. « La mode ne paie pas beaucoup, j’ai dû retourner vivre chez ma mère. » Passionné, il s’accroche…

Formateur pour Raphaël Perrier, entraîneur pour l’équipe de France, il se démarque à Milan auprès d’une agence spécialisée, et il peaufine son style auprès de Luigi Murenu et de Sam McKnight, jusqu’à ce que Guido Palau repère tout son talent. « Un jour, il a aimé un de mes looks et l’a imposé sur le podium. »



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Catégories: Actualités