Le groupe Vog entre au capital du groupe Michel Dervyn

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Du nouveau dans le monde de la coiffure. Après la récente acquisition du distributeur Coiff’idis par le groupe Dessange, c’est au tour du groupe Vog d’entrer au capital du groupe Michel Dervyn.

Avec ce rapprochement, les deux groupes souhaitent concurrencer le monstre Provalliance, en créant le World Hair Concept. Le groupe Vog prend une participation minoritaire en apportant 5 millions d’euros. Le concept est fort puisqu’il touchera tout type de client, du salon low cost à l’établissement de luxe. Au total, le groupe comptera plus de 900 salons dans toute la France et 500 autres pourraient ouvrir leurs portes dans les cinq prochaines années. Un rapprochement dont se félicitent les deux sociétés dans leur communiqué de presse : « Ce rapprochement opère un tournant majeur dans le paysage de la coiffure en proposant à la clientèle une offre inégalée. En outre, dès sa création, le Groupe permet aux franchisés, actuels et futurs, d’accéder au choix le plus étendu en termes de positionnement commercial avec des enseignes plébiscitées par la clientèle. »

 

 

Le groupe Vog

Créé en au début des années 1980 par Franck François, le groupe Vog compte aujourd’hui plus de 700 salons sous les réseaux Tchip, Exclusif, Vog (premium) ainsi que Claude Maxime (haut de gamme). Fort de son expérience, c’est d’ailleurs l’actuel directeur général de Vog, Jean-François Duytschaever, deviendra le directeur général de la nouvelle entité, a précisé la source proche du dossier à l’AFP.

 

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Le groupe Michel Dervyn

Michel Dervyn, d’apprenti à franchiseur. Né sous le signe du taureau, Michel a toujours était un acharné qui ambitionne la réussite. Champion de coiffure de Picardie en 1965, puis champion du monde sept ans plus tard, il ouvre son premier salon en 1970. En 1980, il crée le concept Shampoo : des salons moins chers, sans rendez-vous et composés de coiffeurs polyvalents.

Aujourd’hui, le groupe Michel Dervyn, c’est près de 300 salons, plus de 2000 collaborateurs, mais aussi une académie formant les élèves du CAP au BP.

Mais depuis août 2015, le groupe était en redressement judiciaire. À l’époque, la direction assurait que ce faux-pas n’entraverait pas les ambitions de l’entreprise : « Le redressement judiciaire permettra de trouver plus facilement des investisseurs. » C’est chose faite.

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