Le Cnec demande une aide renforcée pour les entreprises de coiffure

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Le Conseil national des entreprises de coiffure, par la voix de son président, Franck Provost, « demande au gouvernement l’extension au mois de novembre du fonds de solidarité modifié ».

Le confinement a fragilisé les entreprises de coiffure, au même titre que tous les commerces, c’est indéniable. Les aides proposées par le gouvernement ne seront pas suffisantes pour tous. Certains salons de coiffure pourront surmonter les difficultés, mais il semble que, pour de très nombreux chefs d’entreprise dans le secteur de coiffure, la reprise sera difficile.



Franck Provost, président du Cnec, le sait bien… Les confinements durant cette année 2020 ont lourdement grevé les entreprises. Il s’adresse donc directement au gouvernement pour demander que le mois de novembre soit également pris en compte dans le nouveau fonds de solidarité.

Franck Provost, qui est aussi le président du groupe Provalliance, nous explique : « La nouvelle forme de fonds de solidarité prévue en décembre est une bonne chose pour les entreprises qui restent fermées, mais cela demeure insuffisant. Nous souhaitons que ce système soit étendu au mois de novembre afin que les entreprises qui ont été fermées comme les salons de coiffure puissent bénéficier de cette aide renforcée. Ainsi, les entreprises de plus de cinquante collaborateurs pourront également se voir indemnisées. Pour les salons ou les groupes de salons importants, cette décision serait salutaire et permettrait de soutenir leur trésorerie fragilisée. »

Dans un communiqué du Cnec, il rappelle au gouvernement qu’à l’issue du premier confinement, « les entreprises de la coiffure sont ressorties très affaiblies mais avec comme objectifs principaux : sauver l’année, sauver les emplois, sauver leur trésorerie, sauver leur métier ». Les coiffeurs s’étaient alors adaptés et avaient mis en place les mesures nécessaires. Ils ont investi, et ils ont été très respectueux du protocole sanitaire. Frappés de plein fouet par le deuxième confinement, ils ont dû fermer de nouveau leurs portes en novembre.   

« Le “quoi qu’il en coûte” était un engagement fort. Il ne serait que mots vains si d’urgence le gouvernement n’annonçait pas l’extension de ce nouveau dispositif de fonds de solidarité au mois de novembre pour notre secteur. C’est la seule solution pour que nos entreprises puissent être préservées, sauvées d’un naufrage qui entrainerait dans son sillage nombre d’emplois, du seul fait de distinctions infondées. Nous ne voulons pas croire que notre gouvernement laissera ainsi de côté nos entreprises », conclut le président du Cnec. 



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