Au creux de la coiffure : obligations du collaborateur

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Si les salariés savent souvent nous rappeler qu’ils ont des droits, ils oublient parfois qu’ils sont soumis à un certain nombre de devoirs et de responsabilités dont ils doivent s’acquitter tout au long de leur vie dans l’entreprise.

 

 

Dans ce numéro, nous allons vous en rappeler un certain nombre…

1. OBLIGATION DE LOYAUTÉ

Le contrat de travail qui lie le coiffeur à son entreprise doit être exécuté de manière loyale, sans qu’un acte condamnable de la part du collaborateur ne vienne entacher la relation de travail dans le salon.



Conséquence : Le collaborateur est tenu, y compris pendant les périodes de suspension du contrat de travail, comme la maladie, à une obligation de fidélité et de non-concurrence vis-à-vis du salon, et, surtout, à une obligation de discrétion et de réserve sur la vie et les techniques de travail dans le salon. En outre, il ne doit pas adopter un comportement répréhensible, qui pourrait entraîner son licenciement pour faute et même engager, dans certains cas extrêmes, sa responsabilité pénale.

2. OBLIGATION DE FIDÉLITÉ

Le coiffeur du salon ne doit pas, pendant la relation de travail, exercer une activité concurrente à celle du salon, pour son propre compte ou pour le compte d’un tiers, sans l’accord de son employeur principal.

Il faut savoir que l’obligation de fidélité, contrairement à l’obligation de non-concurrence, s’impose au collaborateur sans être expressément mentionnée dans le contrat.

3. OBLIGATION DE DISCRÉTION/DE RÉSERVE

Le collaborateur du salon est tenu à une obligation de discrétion qui, même en l’absence de clause contractuelle de confidentialité, lui interdit de divulguer les informations auxquelles ses responsabilités lui donnent accès (techniques de travail, utilisation de gammes de produits, organisation de l’entreprise, renseignements sur les tarifs…



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Catégories: Actualités