Saint-Nazaire : un salon solidaire pour les plus démunis

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Née en mars 2020 à l’initiative de Philippe Hamache et Sophie Robert, deux commerçants du réseau solidaire Le Carillon (un réseau de solidarité visant à améliorer le quotidien des personnes à la rue), et de Corinne Praud, directrice de l’ASC (Association Solidarités et Création) à Saint-Nazaire, l’association « Cap Solid’hair » souhaite redonner confiance aux plus démunis, notamment avant d’un entretien d’embauche.

L’idée ?

Offrir à ce public fragilisé, un peu en marge de la société, le plaisir de se regarder dans la glace et de soigner son image en allant chez le coiffeur. Sous le nom de « Tête en l’air » se cache un salon de coiffure classique où tout le monde peut se rendre. Tenu par des bénévoles, il a une particularité : il est ouvert aux plus précaires afin de leur faire bénéficier les prestations d’un salon classique à coût réduit.



Comment cela est rendu possible ?

Grâce aux adhérents, à l’aide du département de Loire Atlantique mais aussi grâce aux dons de public. Vous voulez participer à cette bonne action ? Rendez-vous sur www.helloasso.com.

Concrètement ?

Sophie Robert, gérante d’un salon de coiffure à Saint-Nazaire, a été marquée par son expérience après du réseau solidaire Le Carillon. Elle a alors réalisé à quel point une belle image de soi est essentielle pour retrouver confiance en soi. Car ne l’oublions pas : une nouvelle coupe peut changer une vie et marquer un nouveau départ. Aidée par le Département, l’association Cap Solid’hair s’est donc mise en quête du local idéal pour accueillir ce salon mixte où les clients classiques pourront faire des dons, apprend-on sur le site Saint-Nazaire News. Un peu comme le café suspendu (en italien caffè sospeso), une tradition venue de Naples, datant de la seconde guerre mondiale, qui permet aux clients de payer deux cafés (alors qu’ils n’en boivent qu’un), le second étant réservé à un client dans le besoin.

Mais revenons à nos coupes de cheveux…

Cette initiative louable n’est pas une première. Rappelons par exemple que dès 2006, l’association Joséphine, a créé le premier réseau de salons de beauté solidaires en France dans le but d’aider les personnes fragilisées et notamment les femmes dans l’accomplissement de leurs projets personnels ou professionnels en chouchoutant leur image. Aujourd’hui, elle compte trois salons solidaires, à Paris, Clermont Ferrand et Moulins.



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