Portrait : Florent Debruxelles

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Coiffeur au salon Angel Studio à Paris, Florent Debruxelles est comme beaucoup de ses congénères tombé amoureux de la coiffure. Un jeune homme simple mais promis à un grand avenir.

 

Fils d’un père militaire et d’une mère travaillant dans le domaine pharmaceutique, Florent Debruxelles n’a auparavant jamais pensé à se lancer dans une carrière artistique. Comme tous les garçons de 15 ans, il s’adonnait au football (jusqu’à un haut niveau même) et menait des activités par-ci par-là : création de collections de vêtements, DJ… Tout cela dans l’amateurisme le plus total. Mais ce qu’il aimait vraiment, c’était aller dans son salon de coiffure fétiche, discuter avec les employés, dont deux sont devenus ses amis. C’est à leur contact que l’idée de devenir coiffeur a germé dans son esprit. À présent chez Angel Studio (Paris 17e), plus question de changer de casquette.

 

« J’aime partager le meilleur de moi-même, donner le sourire à ma clientèle, vivre avec elle des moments privilégiés. »

Véritable vadrouilleur, c’est de ses rencontres avec des artistes hétéroclites qu’il parvient à faire évoluer son style. Aucune de ses créations ne ressemble à une autre, et c’est bien le but. Le jeune homme de 25 ans ne veut pas être rangé dans une case. Il veut garder la possibilité de faire évoluer son identité artistique. Sa signature, c’est de ne pas en avoir et de mettre en pratique son ambivalence artistique. Une philosophie qu’il s’attache à tenir au quotidien et qui lui a permis de vivre l’un des plus beaux moments de sa carrière. « Lors du premier congrès organisé par L’Oréal Professionnel en juin 2013 à Monaco, j’ai eu la chance de conclure le séminaire en coiffant la DJ Twiggy sur une scène amovible, dans la célébrissime salle des Étoiles (Bal de la Rose) devant l’élite de la coiffure française. Celle-là même qui m’a tant fait rêver. »

 

Crédit © Thomas Braut