Le portrait : Aurélien Bertrand, fondateur des salons de coiffure Bonhomme et Cute

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À la tête de huit salons, Aurélien Bertrand a su réinventer la coiffure homme et le grooming avec son concept Bonhomme. Rencontre avec un entrepreneur bien ancré dans l’époque.

 

 

« Quand j’étais enfant, j’accompagnais mon père chez le coiffeur. C’était un salon tenu par trois frères siciliens, l’ambiance était super, on riait beaucoup », se souvient Aurélien. Dès l’âge de 16 ans, avec cette image de la coiffure masculine en tête, il se lance dans un apprentissage en alternance, en école privée à Nantes et en salon à La Baule, sa ville natale. CAP et BP en poche, il fait le grand saut et part à Londres avant de s’installer à Paris avec la ferme volonté de monter sa propre affaire.

Pour découvrir différentes manières de travailler, il fait le tour des franchises puis ouvre, en 2008, son premier salon, Jean-Claude Biguine, rue Tiquetonne à Paris. « L’expérience s’est avérée décevante mais j’ai encore le salon aujourd’hui, devenu Cute, expert en colorimétrie. » En parallèle, une idée germe dans sa tête. « En 2012, je me suis laissé pousser la barbe et je ne trouvais pas de salon qui me convenait. » Il faudra attendre 2016 pour qu’il relève ce nouveau défi et ouvre un premier salon Bonhomme, en face de son enseigne Cute. « Je me suis lancé corps et âme dans ma vision du grooming. Et le salon a cartonné ! Si bien que les bailleurs venaient nous proposer leurs locaux. C’est ainsi qu’est né le salon Bonhomme Mathis, dans un lieu emblématique de la nuit parisienne. Ils voulaient monter en gamme et créer une activité plus journalière. Nous avons donc repris le restaurant pour le transformer en salon barbier. »





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