Conseil : quel mode juridique pour exercer son métier de coiffeur ?

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Le Brevet professionnel (BP) en poche, vous rêvez de démontrer à vos professeurs que votre talent dépasse leurs remarques sarcastiques sur la connaissance des propriétés de la kératine et du follicule pileux. Subordonné, esclavagiste, salarié, vous ne souhaitez qu’une chose : voler de vos propres ailes loin de votre manager harpie et demandeur de productivité stakhanoviste. Coiffeur indépendant qui veut arbitrer sa rémunération entre le statut de salarié et de non salarié, et qui veut choisir entre la peste et le choléra (l’Urssaf ? ou le remplaçant du bien-aimé RSI ?) Chef d’entreprise leader, structurant le développement de votre salon en centre de profit et construisant un empire capillaire, avec le régime mère-fille ou l’intégration fiscale… Bref : tout lecteur assidu du magazine Biblond se doit de s’interroger sur le mode juridique qui va venir structurer sa pratique artistique, bien évidemment si sublime…

I. LA MICRO-ENTREPRISE OU LA FORCE DU MINIMALISME

Statut : Indépendant
Coût social : 22 % de votre CA
Formalités d’installation : Un simple formulaire……………..

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