Biblond donne la parole à ses ambassadeurs : salons, séminaires, rencontres… Pourquoi faut-il y aller ?

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Juniors , seniors, coloristes, coupeurs, barbiers, coiffeurs studio, patrons, managers… Nos ambassadeurs représentent un joli pêle-mêle des acteurs de la coiffure. C’est pour cela que nous avons voulu les interroger sur des sujets divers et variés, chers à la profession. Quelques jours avant le brunch Biblond, Jérôme Fendt, Creative Hair Artist HCF, fondateur du salon Le Quatre à Metz et formateur La Biosthétique, et Antoine Renson, gérant du salon de l’hôtel Avancher à Val d’Isère évoquent les différents événements qui rassemblent les coiffeurs. En quoi sont-ils essentiels  ?



Bonjour, avant toute chose, êtes-vous, vous-mêmes, amateurs des événements comme les salons professionnels, les séminaires ou autres moments de convivialité qui réunissent les acteurs de la coiffure ?

Jérôme Fendt : Oui effectivement, je participe au MCB, au Hair Congress, à des séminaires pour la marque avec laquelle je travaille, la Biosthétique. Mais aussi à des défilés où nous nous retrouvons plusieurs coiffeurs. Et bien sûr au brunch Biblond.

Antoine Renson : Val d’Isère, c’est un peu le bout du monde ! 7 mois par an, nous sommes fermés ! Alors, oui, je me donne les moyens de participer à un maximum de réunions de professionnels. A l’époque, quand j’étais apprentis, je ne manquais pas le Festival des Rives du Léman, un événement local. Aujourd’hui, je vais au Beauté Sélection de Lyon, au MCB… Cet automne, je pars à Cancùn au Mexique pour suivre le séminaire de Julie Verrons. C’est un format super intéressant.

Pourquoi est-ce si important pour vous d’y participer ?

Antoine Renson : En saison, à Val d’Isère, je travaille 6 jours sur 7… J’ai très peu de temps pour moi. Et comme je suis un peu isolé, les représentants ne viennent pas nous montrer les nouveautés. Les salons comme le MCB me permettent d’aller échanger avec les fournisseurs. On y rencontre tout un monde ! On découvre les tendances et les nouveautés, on y fait sur réseautage, on rencontre de nouvelles personnes… Le contact humain est essentiel pour moi. C’est important pour moi de rencontrer les coiffeurs en réel, de prendre le temps de discuter avec eux… Dans la réalité, on peut mieux cerner à qui on à faire en face. Sur les réseaux, chacun joue un personnage.

Jérôme Fendt : C’est important de se réunir pour parler du marché actuel, connaitre la tendance, surtout quand on est freelance ou en salon. Découvrir les marques, se rassurer sur les dysfonctionnements que l’on peut rencontrer en salon… En discutant avec ses pairs, on peut réfléchir différemment. C’est rassurant de parler avec des personnes qui ont les mêmes problématiques au quotidien. Cela peut permettre d’apporter des réponses, des solutions ou des idées. Mais aussi découvrir des formateurs ou des marques… Les raisons sont multiples !

Antoine Renson : Il y a deux démarches. Il y a ceux qui viennent pour se montrer et faire de l’image. Ils sont alors stressés et ne profitent pas du charme de l’événement. Mais la grande majorité vient dans un esprit d’échange et de communication. Et c’est tant mieux !

Il y a aussi cette joie de se retrouver entre professionnels de la coiffure. Croyez-vous qu’il existe une réelle solidarité entre coiffeurs ?

Jérôme Fendt : Oui bien sûr. Après, c’est comme en amitié. Il y a des relations qui durent, d’autres moins. Il y a des personnes qui je connais depuis très longtemps. Comme mes premiers patrons qui suivent mon parcours. Je sais qu’à tout moment, leur porte me sera ouverte. Si j’ai besoin d’un conseil, ils sont là.

Antoine Renson : Je ne vais pas me faire des amis mais je pense que ma génération est plus bienveillante, plus respectueuse d’autrui. Les anciens coiffeurs se tiraient dans les pattes. Ça se confirme même sur les réseaux sociaux. Beaucoup me jugent sur mon apparence – j’ai les cheveux longs et les ongles vernis. La coiffure, c’est un métier stylé, cool… Mais il y a aussi pas mal de conservateurs. Quand je vais au MCB, je peux montrer qui je suis vraiment, celui qui je suis derrière mon look dark. J’ai envie de prouver que les mentalités peuvent changer.

Que pensez-vous des formats plus intimistes comme le brunch ou des diners Biblond ?

Jérôme Fendt : Le brunch, c’est le moment de se retrouver entre coiffeurs, dans un cadre cool et bienveillant. Ça fait toujours plaisir de revoir la Biblond Family. Je pense qu’on a besoin de ce rendez-vous pour parler entre nous. Le reste de l’année, on n’a pas forcément le temps ou on ne prend pas le temps. Il y a aussi un côté rassurant de se voir physiquement. C’est comme ça que naissent de nouvelles rencontres aussi. Les gens sont heureux d’être là. J’adore ! Quant aux diners Biblond, je n’ai pu participer au premier mais je trouve l’idée super intéressante. Se retrouver autour d’une thématique précise, en présence d’experts et dans un format cool, chill, posé… C’est très inédit. Cette proposition est top !

Antoine Renson : Ce sont des moments plus détendus… Le seul reproche que j’aurais à faire, mais ça peut évoluer, c’est que c’est encore trop centré sur Paris. Il faudrait développer les diners un peu partout en France. Idem pour les séminaires des marques dans les Iles… Je pense qu’il devrait y en avoir aussi en France pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer !

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