Ma vie en 6 souvenirs – Aurélien Bertrand, Fondateur d’Ecla Group, se raconte
Il y a des personnalités qui portent haut les couleurs de la coiffure. Biblond a voulu aller à la rencontre de ces talents, pour mieux comprendre leur succès. Aurélien Bertrand, fondateur d’Ecla Group, fait partie de ces figures inspirantes.
Mais quel est son parcours ? Après des débuts en franchise, il s’est concentré sur le développement de salons-concepts à Paris, Nantes et Cannes. Ses enseignes – Bonhomme, Cute, Mousse, Maison Cachée, Rosella – connaissent un succès retentissant. Mais comment devient-on un multi-entrepreneur exemplaire et florissant ? Aurélien Bertrand se confie au détour de 6 souvenirs qui ont marqué sa carrière.

Mon premier jour d’école….
C’était le 11 septembre 2001, le jour des attentats à New York et au World Trade Center. J’étais en école privée à Nantes. D’un coup, j’ai réalisé que je venais de choisir un métier. Cela peut être stressant. On se demande forcément si on a fait le bon choix.
Mon stage au sein du salon de Pascal Matile…
Mon stage au sein du salon de Pascal Matile à La Baule, ma ville natale. J’ai aimé sa façon de travailler la clientèle, de se positionner différemment de tout ce que j’avais connu auparavant. A la fois sympa, drôle et chic. Nous étions une quinzaine de coiffeurs, à œuvrer dans un positionnement haut de gamme, ce qui est énorme pour une petite ville de Province. Il m’a appris à appréhender les gens, parler quand il faut. C’est toujours un modèle pour moi. Il n’est plus dans la coiffure mais je suis toujours en contact avec lui.
Un gros gap professionnel
L’ouverture de mon premier salon en 2008, un gros gap professionnel. C’était un salon en franchise, avec Jean Claude Biguine, qui est devenu aujourd’hui Cute, mon enseigne experte en colorimétrie. J’avais 23 ans et j’arrivais de Province. Et d’un coup, je réalisais mon rêve. Et même plus grand ! Ouvrir un salon, en angle, rue Tiquetonne à Paris, c’était fou ! Finalement, c’est grâce à cette franchise que j’en suis là aujourd’hui.
Un sacré challenge : L’ouverture du premier salon Bonhomme
L’ouverture du premier salon Bonhomme en 2016. Un sacré challenge car je ne connaissais pas l’univers de l’homme et du grooming. C’est grâce à la rencontre avec Olivier Fourreau, à l’époque DG de Redken. Il m’a boosté. Je n’avais pas réalisé que ce lieu était aussi immense… 200 m2 ! Nous étions aux prémices de l’explosion du marché de l’homme. C’est quand on a ouvert que j’ai pris conscience que c’était moi, qui étais à la tête d’un salon si grand !


La soirée de noël en 2023.
Mon équipe s’était concertée pour me faire des cadeaux. Ils ont tapé juste et j’ai été submergé par l’émotion. Ceux qui me connaissent savent que c’est difficile de me toucher à ce point-là. Je me suis dit que j’avais beaucoup de chance d’avoir une telle équipe. Aujourd’hui, le groupe compte 70 collaborateurs. On m’avait prévenu qu’en grossissant, on devenait moins soudés, moins proches. Chez nous, ce n’est pas le cas. Nous sommes dans la bonne ambiance et dans l’entraide. Je ne veux pas oublier que je suis coiffeur de formation. Je ne veux pas être considéré comme le patron mais comme un allié, un appui sur qui compter.
Un concept très particulier
L’ouverture de Mousse en 2023, un concept très particulier qui allie coffeeshop et salon de coiffure. J’étais content parce que Natoo est venue me chercher pour créer ce lieu. Sa démarche m’a fait passer d’un business économique de coiffeur au statut d’entrepreneur. C’est aussi à ce moment-là que le groupe a commencé à être connu et reconnu. Natoo est une personnalité très suivie, qui fait attention à son image. Le fait qu’elle fasse appel à nous a démontré le sérieux de nos salons.


Biblond, pour les coiffeurs !







