Diffusée sur Arte depuis le 3 juillet, la série en deux saisons Carmens Curlers est inspirée d’une histoire vraie, celle d’une jeune agricultrice danoise dans les années 1960, Birthe Windfeld. Derrière ce portrait d’une émancipation se raconte l’histoire d’une invention qui va changer la vie des femmes, celle du bigoudi électrique.
Le synopsis de cette série danoise créée par Mette Heeno et récompensée du prix de la Meilleure Fiction européenne au Festival de la fiction à la Rochelle ?
« Danemark, 1963. Axel Byvang, entrepreneur ambitieux, révolutionne la vie des femmes avec l’invention du bigoudi électrique et connaît une fulgurante ascension malgré les obstacles. Tiré d’une histoire vraie, ce récit d’émancipation séduit par son habileté à croiser les destins de personnages aventureux sans jamais se départir d’un ton pop et léger », lit-on sur le site d’Arte.
Mais comment est née l’idée dans la tête d’Axel Byvang ? Quand il assiste à une scène, celle où Birthe Windfleld, qui a quitté le domicile conjugal, est obligée de renoncer à une permanente dans un salon à cause du tarif… Issu lui aussi d’un milieu modeste, patron d’un magasin de radio et télévision, l’ambitieux rêve d’inventer quelque chose de révolutionnaire qui le rendra célèbre. C’est ainsi que naît le bigoudi électrique, un objet qui a l’air anodin et qui va pourtant démocratiser la coiffure, en rendant les mises en plis moins chères et plus rapides.
Le rouleau : une valeur ajoutée en salon
Ce voyage dans le temps se teinte d’un esprit délicieusement rétro qui séduit déjà les nouvelles générations. La série va-t-elle signer le retour du bigoudi ?
Océane Avakian, experte en coloration et soin du cheveu, 283 K d’abonnée sur Instagram, y croit. « Les rouleaux sont mes chouchous en ce moment. J’en mets sur la tête de mes clientes. On en a fini avec le wavy qu’on a pu connaître, réalisé au styler. Les clientes veulent autre chose. Quelque chose qu’elles ne peuvent pas réaliser à la maison. Cela permet d’obtenir de beaux coiffages souples et de remettre le brushing sur le devant de la scène. Et de valoriser le geste du professionnel », souligne-t-elle. Autre atout des rouleaux ? « Cela a ce côté élégant et rétro. Quand on les pose sur la tête des clientes, cela leur donne un côté diva… Beyoncé ! Cela a une vraie valeur ajoutée. Elles se sentent comme des stars ! » Et quels sont ses préférés ? « J’ai un faible pour les rouleaux à brushing en scratch » précise Océane.
Biblond, pour les coiffeurs !







