L’art de la coiffure victorienne : des longueurs aux chignons

Taille du texte: A A A

Les années de règne de la reine Victoria, de 1837 à 1901, marquent « l’époque victorienne ». Un voyage dans le temps où la chevelure d’une femme était l’un de ses atouts les plus prisés. Découvrez les charmes de la coiffure victorienne.

 

Des variations de style au fil des longueurs

 

C’était une ère plus que prospère pour le Royaume-Uni, qui diversifia ses activités de manufacture. Côté coiffure, on développa des toupets, peignes, chapeaux perlés, bonnets… Tout au long des années 1800.

 

Le style « Raiponce »

 

Les images sont impressionnantes : les femmes portaient des chevelures très longues et soyeuses. À l’époque, on préférait juste couper les pointes et la frange. Pour cause : plus les cheveux étaient longs, plus c’était féminin et donc, désirable… selon les standards de l’époque.

 

Ces photos sont pourtant une vision exceptionnelle pour l’époque : porter les cheveux lâchés était très mal vu. Ces photos romantiques sont ainsi purement artistiques et intimes. Dès l’âge de 15 ans, les filles devenant femmes devaient faire preuve de sophistication.

 

Les sept sœurs Surtherland : des curiosités de l’époque

 

Nationalement connues, ces sept sœurs avaient des chevelures extrêmement longues. À leur apogée capillaire, elles comptabilisaient plus de 12 mètres en tout ! Bohèmes, elle se donnaient en spectacle, les cheveux lâchés. Vraies entrepreneuses pour l’époque, elles avaient même développé des lignes de produits cosmétiques pour les cheveux, ce qui les rendit très riches.

Malheureusement, leur succès ne fut pas intemporel. Moquées par le public dans les années 20, car considérées « du siècle passé » et has-been, elles perdirent son attention.

 

Les chignons et les tresses, coiffures raffinées pour dames distinguées

 

Vous l’avez compris, les cheveux se portaient longs et tressés, nattés, en chignon, avec la raie au milieu pour les femmes distinguées.

 

Dans les années 1840, une nouvelle coiffure fait son apparition : les boucles à l’anglaise, dite « boucles barley ». Des boucles serrées, comme des tortillons, proches du visage. Les chignons, quant à eux, se portent plus vers l’arrière de la tête.

 

La mode et les styles évoluent… en parallèle. Avec la mode des crinolines, les coiffures sont de plus en plus volumineuses, imitant la silhouette, à l’aide de petits coussinets ou de rouleaux à cheveux. Les chignons se crêpent et sont ornés de boucles.

 

 

On voit même apparaître les Pompadour et les franges gaufrées !

 

Ces coiffures étaient soutenues par des « rats » (pas l’animal !). Des sortes de coussins en vrais cheveux qui avaient pu tomber et étaient roulés sur eux-mêmes.

 

Nous clorons cette page d’histoire sur un look typique des années 1890, la Gibson Girl…

 

Coiffeurs, avez-vous appris des choses ?