Vous rêvez de coiffer les plus grandes stars aux côtés de Christophe Roffi et de son équipe ? Participez au concours Sois rock, coiffe aux Eurocks. En effet, en 2025, Biblond renoue avec l’un de ses concours historiques. Il vous reste encore quelques jours, jusqu’au 11 mai précisément, pour envoyer vos candidatures dont une photo de réalisation sur une des trois thématiques : la frange iconique de Clara Luciani, le style masculin audacieux de DJ Snake et Libre expression artistique inspirée du groupe The Last Diner Party. Autre condition ? Etre disponible du 3 au 6 juillet, dates du festival cette année. Voir les modalités du concours ici.
Parmi les membres du jury, la team Biblond, la team de Christophe Roffi et Jean-Paul Roland sélectionneront 3 candidatures qui seront soumises au vote du public sur Instagram jusqu’au 1er juin. Pour cerner l’ambiance des Eurockéennes de Belfort et mieux comprendre les attentes du jury, Biblond a interviewé le DG du Festival.
Bonjour Jean-Paul, pourriez-vous nous rappeler comment est né ce festival devenu un temps fort de l’agenda musical ?
« Le festival existe depuis 35 ans. Né en 1989, il a été inventé par les politiques. A l’occasion du bicentenaire de la révolution française, on a assisté à de nombreuses célébrations, soutenues par l’Etat. Le président du conseil départemental a eu l’idée de créer un festival de musique. Sa vocation ? Remettre Belfort sur la carte mais aussi prouver que l’on pouvait faire quelque chose de bien pour la jeunesse. Le nom Eurockéennes a été pensé pour marquer un rayonnement sur la musique populaire européenne. C’est très vite devenu un festival de musique populaire au sens large, allant du hip hop au rock. Il a évolué avec le temps mais il a gardé son esprit généraliste, avec un côté aventureux. Nous défendons le fait d’être le festival de la découverte musicale. Nous fûmes les premiers à avoir Amy Winehouse. Nous avons aussi programmé les Daft Punk, Coldplay alors débutant, Radiohead ou encore Arctic Monkeys… Nous offrons un voyage musical. »

Quels sont les grands atouts des Eurocks ?
« Sa programmation bien sûr. Mais aussi son site exceptionnel, la presqu’ile du Malsaucy, une zone protégée et entourée de deux étangs. Nous avons ouvert le festival sur l’eau, en ajoutant une 4ème scène. Les visiteurs peuvent profiter des shows d’une soixantaine de groupes pendant 4 jours mais aussi aller à la plage. Chaque année, une journée est dédiée à l’univers d’un grand groupe ou une star internationale. Après Muse ou Indochine, c’est au tour d’Iron Maiden…. Et c’est complet ! Aller aux Eurocks relève aussi du rite initiatique, le premier voyage que l’on fait sans adulte, entre copains. Notre camping reçoit entre 12000 et 15000 personnes. »
Depuis 1989, le nombre de festivals a explosé. Comment avez-vous réussi à tirer votre épingle du jeu ?
« Nous avons su rester un festival un peu marqueur dans le paysage français, avec Hellfest ou les Vieilles Charrues. Le festival fait partie des plus anciens et pourtant, il reste un éternel ado. On y retrouve les nouveaux artistes. Toutes les générations s’y côtoient. »

Quelles sont les temps forts de la programmation de 2025 ?
« Nous recevons Justice, Damso, Clara Luciani, Keziah Jones, Last Train, Philippe Katherine, DJ Snake, La Femme et beaucoup d’autres ! Nous allons aussi avoir The Last Dinner Party, le nouveau phénomène rock féminin. Autre particularité du festival ? Nous mettons l’accent sur les nouvelles musiques urbaines, avec, cette année, les figures de la scène Bouyon, venues des Antilles, dont deux groupes féminins emblématiques, Totally Spice’s et Holly G. Nous avons aussi invité un groupe, Les Serges, qui réunit des comédiens de la Comédie Française – dont Benjamin Laverhne. Avec deux invités, Clara Ysé et Malik Djodi, ils revisitent le répertoire de Serge Gainsbourg. L’idée est de montrer comment une œuvre patrimoniale peut rencontrer la jeune génération. Enfin, on a confié une nuit entière au groupe électro Acid Arab. Bref, la programmation est toujours aussi éclectique ! »
Le grand mélange des genres…
« C’est ce que nous défendons dans notre société inquiétante. Les Eurockéennes, c’est un festival sans frontières où se mélangent les sons, les origines et les pays. Un de ces moments précieux car de plus en plus rares dans la vie de nos concitoyens. »
Les Eurocks a aussi une vocation de dénicheur de talents…
« Nous sommes, à l’année, une équipe de 9, et avant tout producteurs même si le festival reste notre activité principale avec un budget de 12 millions d’euros. Nous organisons des soirées électro et faisons de l’accompagnement artistique. Cela nous tient à cœur d’ajouter à la programmation des nouveaux talents. Un festival, c’est aussi l’occasion de découvrir des groupes pour lesquels on n’aurait pas payé.
Pourquoi avoir décidé de remettre en place le concours Sois rock, coiffe aux Eurocks ?
« Il a quelques années, j’ai proposé à Christophe Roffi, qui était mon coiffeur, de mettre en place ce concours. Nous sommes une association. Notre travail est basé sur le partage d’expériences. Autour d’un festival, il y a beaucoup de métiers. La coiffure en fait partie et elle joue un rôle important dans la musique. Ça nous parait donc naturel de mettre en avant ces savoir-faire. »

Et que promettez-vous au lauréat ?
« Un week-end inoubliable ! Entrer dans l’envers du décor, derrière le rideau… C’est intense ! Évidemment, l’équipe a tous les outils pour pouvoir coiffer dans de bonnes conditions. Les artistes, qui souvent vivent dans les tourbus, n’ont pas de temps de retrouver leur quotidien. Ce moment est apaisant. Et il leur permet de retrouver confiance en eux juste avant le show ou les photos. La brigade coiffure est très importante et l’équipe de Christophe Roffi est géniale ! Certains anciens lauréats se sont d’ailleurs découvert une vocation pour la coiffure de scène. Il faut dire que ce sont aussi des moments privilégiés avec les artistes. L’équipe est composée de 3 ou 4 coiffeurs, et du gagnant du concours. La journée commence en début de matinée avec un coup de feu dans l’après-midi. Le soir, les coiffeurs peuvent profiter des concerts. »
Vos conseils aux candidats ?
« Foncez ! Participer à ce concours est un joli coup de projecteur sur votre travail, qui sera partagé sur les réseaux sociaux. Osez, soyez audacieux ! Bien souvent, une coiffure de scène, c’est la rencontre entre le souhait de l’artiste, le lieu où il se trouve et l’inspiration du moment. Parfois, les stars assument un look qu’elles ne porteront qu’une fois sur scène. Le dialogue avec le coiffeur est alors primordial. »
Biblond, pour les coiffeurs !







