Décryptage : coloration et chaleur, oui ou non ?

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L’utilisation de la chaleur lors des services de coloration continue de faire débat dans les salons de coiffure. Longtemps considérée comme un atout pour améliorer la prise de la couleur et gagner du temps, cette pratique mérite aujourd’hui d’être réévaluée à la lumière des avancées techniques et des exigences croissantes en matière de respect de la fibre capillaire et de résultat couleur.

Sur le plan chimique, la chaleur accélère les réactions d’oxydation et favorise une ouverture plus rapide des cuticules. Elle permet ainsi une pénétration plus efficace des pigments au coeur de la fibre. Ce mécanisme s’avère utile dans certains cas. « L’utilisation de la chaleur doit être réfléchie et ajustée en fonction de la structure, de la porosité du cheveu et de la capacité d’accroche du pigment, explique Fabrice Parra, directeur technique et artistique international France et export des laboratoires Ducastel. Sur des cheveux plus résistants, des cheveux blancs difficiles à prendre, la chaleur peut être alors une aide mais cela ne doit pas être un réflexe. » Historiquement, certains produits étaient conçus pour être thermo-activés, nécessitant même une source de chaleur pour exprimer pleinement leur efficacité. « Aujourd’hui, ce n’est plus le cas chez L’Oréal Produits Professionnels et l’apport de chaleur est proscrit », souligne Claire Bonnefon, experte de marque L’Oréal Professionnel.



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Catégories: Actualités