Portrait : Ludovic Geheniaux

© Sandro Oliveira
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Coiffeur freelance et ambassadeur coloriste chez Eugène Perma Professionnel, Ludovic Geheniaux est arrivé par hasard dans la coiffure mais le destin a bien fait les choses.

 

 

On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Aujourd’hui ambassadeur coloriste pour Eugène Perma Professionnel, c’est pourtant un pur hasard si Ludovic s’engage dans la coiffure. Adolescent, il s’imaginait vétérinaire et souhaitait faire son stage de 4e en clinique. Se retrouvant sans entreprise à quelques jours du stage, il accepte par dépit de l’effectuer au salon de la marraine d’une de ses amies. La révélation de sa vie. « J’aime faire attention à l’intégrité du cheveu, que ce soit celui d’une cliente ou d’un modèle pour un show. J’aime m’occuper de tout de A à Z mais surtout j’aime la formation, l’échange, me nourrir du savoir des autres au quotidien. » Habité par sa nouvelle passion, c’est sans hésitation qu’il change d’orientation. Une fois diplômé, il ne lui faudra que quelques mois pour lancer sa propre affaire. Il commence par ouvrir un premier salon en 2007 puis deux autres en 2008 et 2011 avant de s’exiler à New York durant 3 ans. Une fois de retour, il devient coloriste chez Eugène Perma Professionnel et exerce aujourd’hui en tant que coiffeur freelance.

 

S’il a aujourd’hui atteint une position sociale de rêve, il cherche toujours à s’améliorer, marchant sur les pas de ses idoles. « Je suis en admiration devant la poésie et la délicatesse du travail de Christophe Gaillet. Zéro faute de goût ! C’est un artiste incroyable et d’une humilité déconcertante. » Il admire également les créations de Sophia Hilton (Not Another Salon à Londres) et de Virginie Rochanelli, son binôme chez Eugène Perma Professionnel. Comme pour beaucoup de coiffeurs, son talent n’est pas tombé du ciel, mais son acharnement a payé. Ce qu’il a appris durant sa première formation et sa première grosse scène lors du festival Métamorphose sont là pour le lui rappeler. « C’était comme toutes les premières fois : pas parfait du tout, mais on apprend de ses erreurs à apprivoiser la parole en public. Avoir de la présence sur scène prend du temps. »