Barber : french crop sur tous les fronts

Vue sur les podiums, sur les réseaux, adoptée par les héros des séries, cette coupe à frange courte, apparue dans les années 1950 et remise au goût du jour, présente quelques avantages. Ajustable et chic, elle s’adapte à toutes les textures. Décryptage avec Samy Petot, ambassadeur All Star American Crew, et Sergio Lopez, ambassadeur O’Barbershop.

L’inspi ?

« C’est une coupe qui existe depuis très longtemps, proche de celle que les GI afro-américains portaient lors de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, elle est actualisée par le côté oblique sur la patte plus courte. »

SELON SAMY PETOT

NIVEAU DE DIFFICULTÉ : 8/10

« Ce n’est pas la coupe en soi qui est difficile mais sur des cheveux texturés comme ceux-là, il faut avoir dextérité et connaissance. On coupe sur cheveux secs selon une méthode différente des cheveux lisses. »



MODE D’EMPLOI :

1. Réaliser un shampooing puis sécher.
2. À l’aide d’un peigne Afro Pick, faire ressortir les longueurs le plus droit possible pour mettre les cheveux dans l’espace, en travaillant de la racine à la pointe.
3. Travailler d’abord les côtés et la nuque pour terminer par le dessus. À l’aide d’une tondeuse, en partant de la patte, monter en s’éloignant de la tête petit à petit.
4. Opérer de la même manière sur la nuque pour créer un dégradé médium. Attention : comme nous n’avons pas de guide, il ne faut pas se précipiter. Il s’agit de travailler au feeling et au visuel.
5. Pour la partie supérieure, à l’aide du peigne Pick, renvoyer les cheveux vers le haut puis travailler avec la tondeuse dans l’espace sans peigne. Avant puis arrière jusqu’à la forme souhaitée.
6. Coiffer à l’aide d’une lotion hydratante ou d’une pommade pour plus de brillance. Tamponner avec une brosse éponge pour donner la forme souhaitée et rentrer tous les petits cheveux.

L’ASTUCE DU PRO : « Commencer par couper un côté puis valider la longueur avec le client. C’est une coupe qui prend beaucoup de temps donc autant en gagner en validant directement avec le client. »

LE BON KIT

1. Un peigne afro Pick et une brosse éponge.
2. La lotion hydratante Light Hold Texture Lotion ou la crème Whip d’American Crew pour modérer le volume. On évite les produits avec de l’alcool qui assèchent le cheveu.
3. Une grosse tondeuse filaire sans sabot chez Wahl ou Oster. On peut avoir plusieurs têtes (0, 2 et 3 mm) pour créer le dégradé.

L’inspi ?

« Elle est inspirée de la Buzz cut, mais avec légèrement plus de
longueur. Ce style coiffable avec un léger effet bad boy branché
séduit les nouvelles générations. »

SELON SERGIO LOPEZ

NIVEAU DE DIFFICULTÉ : 7/10

« Toute la difficulté réside dans la jonction : garder un angle droit sans trop forcer, sinon on bascule sur une coupe au bol. Attention également à ne pas trop monter le dégradé, au risque de tomber dans une coupe militaire. Et surtout, bien texturiser le haut et la frange pour éviter l’effet “moine”. »

MODE D’EMPLOI :

1. Placer la frange à la bonne hauteur sur le front.
2. Utiliser cette frange comme guide pour couper le plateau.
3. Sécher l’ensemble, puis passer à la texturisation.
4. Passer un sabot 10 mm sur les côtés en suivant la trajectoire donnée par les zones temporale et occipitale.
5. Réaliser le dégradé.
6. Finir en travaillant les détails de la jonction au peigne-ciseaux pour plus de précision.

L’ASTUCE DU PRO : « Pour bien définir la trajectoire du 10 mm, plaquer un peigne contre la tempe : cela donnera la ligne à suivre pour ne pas dévoiler l’arrondi du crâne et conserver assez de matière pour bien travailler les jonctions. »

LE BON KIT

1. Le Sea Salt Spray d’Uppercut Deluxe pour donner du contrôle et de la texture aux cheveux dans un effet naturel.
2. La Texture Cream d’Uppercut Deluxe pour coiffer sans figer.
3. Le sèche-cheveux Vanquish de Wahl pour un séchage rapide.

 

 

Tendance Femme : coloration, osez le style peekaboo !

Pour changer des mèches traditionnelles, le style Peekaboo consiste à réaliser des placements créatifs avec une ou plusieurs couleurs contrastées. Jérôme Fendt, notre ambassadeur à la tête du salon Le Quatre à Metz, décrypte la tendance. Amis coloristes, à vos pinceaux !

L’INSPI ?

Soufflées par la faune rock des années 1980 et ses looks colorés, les mèches peekaboo reviennent régulièrement sur le devant de la scène. Personnalisable à l’infini, ce look fun séduit les It girls mais aussi celles et ceux qui veulent se démarquer avec éclat ou par touches subtiles. «cheveux, je me suis inspiré des couleurs des fleurs séchées, ce côté évolutif, de la fleur fraîche à la fleur fanée. C’est pour cela que j’ai utilisé des couleurs un peu passées. L’idée est de travailler un colorama autour de plusieurs nuances, bleu, noir et blanc, blond et rouge vieilli, ou encore orange, rose clair et rose plus frais. J’ai joué le mélange des nuances », explique Jérôme Fendt.



ON L’A VU…

Lors du dernier Festival de Cannes, Kristen Stewart, qui nous a habitués aux frasques capillaires, a monté les marches, rayonnante en blonde avec des pointes roses. Avant elle, le rose avait séduit Michelle Williams ou Megan Fox – cette dernière avait osé aussi un style peekaboo mêlant mèches bleu et gris. Autres adeptes des placements contrastés ? Billie Eilish, Rita Ora mais aussi Pink.

SES ATOUTS ?

« Cela va à tout le monde. Les femmes, les hommes, les jeunes et les moins jeunes. Tout le monde, à un moment de sa vie, a envie d’apporter du fun à ses cheveux. Certains osent le total look. D’autres ont envie d’une fantaisie légère, en sobriété. Apporter un touch up avec une couleur que la cliente aime ou un bicolore à l’intérieur des cheveux ou sur les pointes est parfait pour les plus discrets. »

POURQUOI LE PROPOSER EN SALON ?

« Pour le coiffeur, cela permet de sortir de sa routine, offrir un autre service à ses clients, faire gonfler la fiche moyenne d’une cliente qui ne vient que pour une coupe ou apporter une nouvelle marque dans le salon… Pour ne pas brusquer les plus sages, on peut proposer une ou deux mèches dissimulées ou une mèche éphémère que la cliente pourra venir refaire le mois suivant. Vous serez étonnés : souvent les gens acceptent ce genre de petites créations. »

TECHNIQUEMENT ?

« Avant de partir dans son délire, il est important de préciser à la cliente ce que l’on va réaliser et le temps que cela va durer. Et bien sûr, il est primordial de bien connaître son cercle chromatique et les accords de chaque couleur. Une fois cela établi, si l’on maîtrise la décoloration, il n’y a pas de difficulté réelle. Il suffit de bien décolorer la petite mèche puis d’appliquer un soin repigmentant ou une couleur fugace. Pour ma collection, j’ai travaillé avec La Biosthétiqueet Manic Panic, une gamme dédiée à la couleur flashy semi-permanente. »

Le portfolio : un homme, un style

Qui dit changement de saison, dit nouveau look. Avec l’arrivée des beaux jours, les coupes s’annoncent audacieuses et élégantes : du court toujours, une petite frange, ou encore du long au-dessus des épaules. En vedette aussi ? La tendance Boyhood ! Entre volume, bouclettes mi-longues, anglaises décoiffées, en quasi-mulet, la version French Hair à la Timothée Chalamet remporte tous les suffrages. L’homme trouve enfin ses marques, il est délicat sans être évanescent, barbu mais pas brute : il y a toujours un détail qui vient tempérer ses excès !

# 1

MEDLEY
Directeur artistique Gabin Ahmed
© Enzo Orlando



# 2

ÉLISE ANTOINE
© Shigeru Masui

# 3

CÉDRIC VALENTIN POUR KRAEMER
© Steeve Josch

# 4

SAM ELLIOT
© DR

# 5

HAIR BY BRENDNETTA ASHLEY FOR SCHWARZKOPF PRO
© Rankin

# 6

JEAN LOUIS DAVID
© DR

# 7

EXCEL COIFFURE
© Pascal Latil

# 8

VIVA LA VIE
Directrice artistique Hilena Neto
© Jules Egger

# 9

PASCAL LOMBARDO POUR BABYLISS
© Emmanuel Grignon

# 10

KEUNE
© DR

Tendance : la Bixie Cut toujours aussi versatile

Contraction de bob (« carré ») et de Pixie cut (« coupe courte »), la Bixie cut apparaît comme le compromis idéal pour séduire les jeunes filles et leurs mamans. Décryptage par Pierre Ginsburg, ambassadeur de l’équipe artistique Haute Coiffure Française et partenaire de Revlon Professional.

L’INSPI ?

Cette coupe incarne un équilibre entre audace et douceur, avec des longueurs suffisamment courtes pour dégager le visage tout en conservant une texture et un volume qui rappellent le carré. Elle combine modernité et élégance. Versatile, elle permet de varier les coiffages et les mouvements.



Mèche attachée en arrière chez Fendi, coiffée-décoiffée chez Isabel Marant, la Bixie cut et ses longueurs sur les côtés ou sur la nuque est aussi à l’honneur chez Louis Vuitton et JW Anderson.

D’OÙ VIENT CETTE TENDANCE ?

La Bixie, née dans les années 1990, trouve ses origines auprès d’icônes comme Winona Ryder, Meg Ryan, Halle Berry et Linda Evangelista, qui en ont fait une coupe emblématique de l’époque.

ON L’A VUE…

Depuis plusieurs saisons, cette coiffure connaît un renouveau contemporain, adoptée par des personnalités telles que Florence Pugh, Zoë Kravitz, Kristen Stewart, Charlotte Gainsbourg et Taylor Hill, ainsi que par des influenceuses comme @mademoisellesoph. Elle a également fait sensation sur les podiums des défilés printemps-été 2025, chez Louis Vuitton ou Balenciaga en tête.

SES ATOUTS ?

Moderne et actuel, ce style rajeunit et dynamise l’allure tout en offrant un effet volume grâce au dégradé et à la texture, ce qui le rend idéal pour les cheveux fins. Facile à coiffer : quelques produits comme une mousse, un spray texturisant ou un masque hydratant suffisent pour structurer ou texturer la coupe. C’est également une transition parfaite pour celles qui souhaitent laisser pousser une Pixie ou raccourcir un bob.

POURQUOI lA PROPOSER EN SALON ?

Tendance, élégante et versatile, elle répond parfaitement à la demande de ceux qui souhaitent changer de look sans opter pour une transformation radicale. Elle s’adapte à toutes les formes de visage et convient à différentes textures de cheveux. Avec un entretien modéré, elle reste assez courte pour être facile à coiffer tout en offrant suffisamment de longueur pour varier les styles, allant de l’effet décoiffé au look plaqué, texturé, lisse ou ondulé.

Techniquement ?

Plus longue qu’une Pixie, elle conserve des mèches au niveau des oreilles ou de la nuque, apportant douceur et féminité. Plus courte qu’un bob, les longueurs restent au-dessus des mâchoires pour un effet structuré et léger. Pour éviter un rendu trop strict ou carré, les pointes sont texturisées et les dégradés subtils. Elle peut être personnalisée par une frange ou des mèches plus longues. Le dégradé progressif est à réaliser aux ciseaux ou au rasoir. La nuque est dégagée avec une base courte et bien structurée, tandis que des longueurs intermédiaires autour du visage apportent douceur et équilibre. Pour un look décoiffé, on applique une pâte ou un spray texturisant. Pour plus de sophistication, on peut lisser et plaquer avec un sérum, une crème coiffante ou un soin hydratant sans rinçage.

Tendance : carré court, idées longues

De Louise Brooks à Angèle, le carré court revient toujours sur le devant de la scène, comme la signature d’un look marquant une époque. Décryptage d’une coupe culte, avec Johan Aspinas, formateur Davines.

L’INSPI ?

Lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques Paris 2024, Angèle a fait forte impression en interprétant Nightcall avec Kavinsky et Phoenix. Telle une apparition, sur la pelouse du Stade de France, la chanteuse belge irradiait. Dès lors, les modeuses se sont précipitées dans les salons pour copier son joli carré blond court à frange.



D’OÙ VIENT-il ?

Les origines du carré datent des années 1920. À la sortie de la Première Guerre mondiale, la garçonne, merveilleusement incarnée par l’actrice américaine Louise Brooks, arbore les cheveux courts, revendiquant l’égalité des sexes. Coco Chanel, portant elle-même la coupe, lui taille une garde-robe sur mesure, effaçant les frontières entre les vestiaires masculin et féminin. « Depuis cette époque, le carré est sans cesse réinterprété et remis au goût du jour. Le plus bel exemple ? La version graphique de Vidal Sassoon. C’est une coiffure cyclique », précise Johan Aspinas.

SES ATOUTS ?

« C’est une coupe intemporelle, qui traverse les époques et évolue selon les codes du moment. Toujours dans l’air du temps, elle se faufile dans les tendances. Elle est versatile et déclinable à l’infini, coiffée de différentes manières. Graphique, dégradée, avec une frange hachurée ou droite, floue avec un wavy, chic en version Wet Look peigné vers l’arrière. On peut placer la raie au milieu pour un style plus classique ou sur le côté pour apporter du mouvement. »

Agrémenté d’une frange épaisse ou d’un foulard chez Prada, boule chez Erdem, raie sur le côté chez Boss ou au milieu chez JW Anderson, le carré est omniprésent sur les podiums des défilés printemps-été 2025. Classique chez Fendi, il est rock pour Isabel Marant et sage chez Patou.

ON L’A VU SUR…

Carole Bouquet, Marion Cotillard, Keira Knightley, Natalie Portman, Rihanna, Miley Cyrus, Billie Eilish… la liste est longue ! Toutes les plus grandes stars ont craqué pour ce look fort.

POURQUOI le PROPOSER EN SALON ?

« Le carré est une coupe facile au quotidien. Elle réconcilie tout le monde et est portée différemment selon l’âge. Les seniors seront sur une référence classique. Elle s’accorde à tous les styles, rock, bourgeois, street, grunge, punk… »

Techniquement ?

« Attention, il faut toutefois respecter certains codes du visagisme. Pour une femme qui a la mâchoire carrée, on évitera de couper les cheveux au niveau du maxillaire. On réserve le carré très linéaire aux cheveux lisses, sinon la cliente devra passer du temps au coiffage. Si on connaît les contraintes de chaque texture, le carré va à tout le monde. Les erreurs à éviter ? Faire pencher la tête en avant ! Quand elle revient en position naturelle, cela peut créer des écarts de longueurs. Sur les côtés, les oreilles peuvent donner du ressort sur la masse. Il faut se servir de son peigne comme d’une règle, sans tendre le cheveu, sinon on peut créer une déconnexion entre l’avant et l’arrière. On a tendance à penser que c’est une coupe facile. À tort ! On cherche une symétrie parfaite. Cela demande beaucoup de technique et de concentration. »

La déco : Boucles d’Ébène, le lab âmes sœurs

Nourrir, soigner et embellir la boucle, rééquilibrer une coupe frisée et définir un coiffage pour des cheveux crépus dans un joli lieu, voilà le pari fou du nouveau salon Boucles d’Ébène Le Lab, un espace hybride, ouvert l’été dernier à Paris (XIIIe) par les soeurs Tacite – Aline et Marina – et Sandy Bé. Cerise sur le gâteau ? Boucles d’Ébène fête cette année les 20 ans de son concept.

Bienvenue sur la place des boucles et des locks ! À la tête de ce bel et nouvel espace, deux femmes que l’on connaît bien dans la profession : Aline et Marina Tacite, épaulées par Sandy Bé qui a pour mission d’aider chaque membre de l’équipe à atteindre ses objectifs et veille à la culture d’entreprise.



L’HISTOIRE COMMENCE EN 2005

Aline Tacite et sa soeur Marina créent l’association Boucles d’Ébène en 2005 et organisent à Paris le premier salon professionnel dédié à la coiffure naturelle. Plus de 2 000 visiteurs se rendent à cette première édition et, aujourd’hui, l’événement en rassemble plus de 45 000. Grâce à cet élan, Aline quitte son poste dans un cabinet d’avocats d’affaires et se dédie à la coiffure. Elle se forme à Londres pendant trois ans dans un salon spécialisé, puis à Paris chez le talentueux Taj.

En 2008, le salon Boucles d’Ébène à Bagneux, en région parisienne voit le jour. Avec sa soeur, elles bâtissent un salon inclusif qui célèbre la diversité capillaire. Expertes dans les protocoles et respectueuses des cheveux texturés. On peut d’ailleurs lire sur les murs du nouveau salon : « Sublimer les matières. Notre métier : vous faire aimer vos cheveux, vous réconcilier avec votre texture, laisser s’exprimer l’unicité, la beauté, la puissance », ou encore « La révolution de soi commence à la racine des cheveux. » Passionnée par la formation, Aline dispense des cours spécialisés cheveux crépus, frisés et bouclés dans les écoles de coiffure.

Quant à Marina Tacite, elle n’est jamais bien loin ! Elle joue même un rôle essentiel dans la gestion quotidienne des salons et supervise Le Studio, le premier espace de coiffure Boucles d’Ébène situé à Paris, résultant du déménagement de l’ancien salon de Bagneux en 2019. « Grâce à l’atmosphère chaleureuse d’un appartement, Le Studio se concentre principalement sur la coiffure, l’expérience et le bien-être des clients, souligne Marina qui a suivi un BTS en analyse biologique, obtenu une certification Sister Locks, un CAP et un BP en coiffure. Alors que Le Lab est conçu comme un espace hybride, répondant à la fois à la créativité et à l’apprentissage à travers d’ateliers conso comme “C’est mon papa qui m’a coiffé”, de formations pour les professionnels de la coiffure, d’événements et d’initiatives sociétales. »

AU 31, RUE ESQUIROL

« La vision de Boucles d’Ébène est de normaliser la beauté des cheveux texturés dans l’univers de la coiffure en France, à travers le partage, l’apprentissage et l’essaimage », précise Aline lors de la conférence de presse. Et ambitionne, à long terme, de transformer les mentalités en créant un espace où chaque femme peut célébrer son identité. Après avoir fermé le salon Boucles d’Ébène à Bagneux, les filles cherchent une deuxième adresse parisienne pour répondre aux attentes de la clientèle et aux demandes, toujours croissantes.

« C’est en passant tous les jours devant cette ancienne auto-école que je me suis décidée à appeler pour savoir si le local était disponible, précise Aline. Une aubaine pour nous ! Situé au 31, rue Esquirol, sur une jolie place et à 100 mètres de notre salon Boucles d’Ébène Le Studio, l’espace était parfait. » Le salon, tout en longueur, a une superficie d’environ 80 m2. Tout au fond du salon se trouve l’espace technique doté de trois fauteuils massants dont un bac à vapeur pour les soins profonds. « Nous avons choisi le bac Eden de Maletti pour ses performances », ajoute Marina.

Sur les côtés, une magnifique cabine privée, pensée pour le plus grand confort de la clientèle. Une parenthèse à l’abri des regards qui permet d’accueillir la cliente en toute sérénité. « Après une chimio par exemple ou encore lors des essais de coiffures pour une mariée… », admet Aline.

SUBLIMER LES MATIÈRES

Depuis l’ouverture, le salon ne désemplit pas. Les formations et les prestations sont très variées : locks, tressage, barbering, soins et coupes… De vraies approches innovantes.

Inutile de préciser que tous les professionnels du salon coupent les cheveux à sec et que chaque boucle est sculptée d’une certaine façon. « À travers les événements, nous répondons à la demande en renvoyant des images plus glamour des avant/après afin d’améliorer les propositions », complète Aline.

Il faut dire que les soeurs Tacite s’appuient sur vingt ans d’expertise. Le diagnostic est primordial pour la bonne performance des prestations. « Notre connaissance des produits capillaires nous permet de créer des protocoles personnalisés et d’obtenir le résultat souhaité en fonction du type de boucles », poursuit-elle. Les produits capillaires n’ont donc plus de secrets pour ces femmes expertes.

Bref, on applaudit des deux mains pour cet espace qui renforce l’estime de soi !

Le portfolio : coloration, tout en lumière !

C’est acté ! Les châtains et les bruns se stylisent avec des nuances intenses pour accentuer un effet de profondeur, quand ils ne virent pas à l’orangé ou au rouge. Les couleurs foncées se parent de balayages subtils pour mieux dessiner un mouvement ou une coupe. Et ça change tout !

# 1

PASCAL COSTE
Directeur artistique Éric Zemmour
© Maciej Swistek



# 2

FRANCK PROVOST
Directeur artistique Fabien Provost
© Nicolas Valois

#3

ALFAPARF
© DR

# 4

MANIATIS PARIS
Directeur artistique Fabien Provost
© Charles Martinon

# 5

COULEUR GAIA
Patrick Lagré
© Jules Egger

# 6

VIVA LA VIE
Directrice artistique Hilena Neto
© DR

# 7

SHAMPOO
Directeur artistique Éric Zemmour
© Maciej Swistek

# 8

ARTEMODA
Lucca Estatoff
© Bruno Estatoff

# 9

JEAN-LOUIS DAVID
Directeur artistique Fabien Provost
© DR

# 10

KYDRA
Directeur artistique Nicolas Jurnjack
Directeur artistique coloration Fabrice Parra
© Nick Norman

# 11

Camille Albane
©Laurence Laborie

# 12

Sabine Fontaine
© Maciej Swistek

Style au masculin : le déterminé

Précis et toujours dans les starting-blocks, ce sportif a opté pour la Buzz Cut, la coupe courte idéale pour les hommes qui aiment être bien coiffés en toutes circonstances. Autres avantages ? Elle définit parfaitement le visage permettant ainsi de souligner les traits. Elle permet de gagner du temps et facilite l’entretien et le coiffage.



Défi pour Homme
Coiffeur : Jimmy Dry
© Daniel Gilles Photography
Lieu : Audi Premium 24