Rendre la beauté des gens est une question d’humanité

Taille du texte: A A A

À la maison d’arrêt de Strasbourg, une fois par mois, deux coiffeuses bénévoles passent leur journée à brusher, colorer, coiffer les cheveux des détenues.

Cette idée, c’est Armand Perego, président de la Croix Rouge Alsace-Lorraine qui l’a eu, voilà trois ans.

« Il n’y avait rien auparavant pour la beauté de ces femmes. Après avoir reçu l’accord de la direction, j’ai contacté Yannick Kraemer, un ami, et surtout un grand coiffeur, et nous nous sommes lancés. »

Un petit salon de six mètres carrés ouvre, avec ses miroirs, ses bacs et ses fauteuils. En 2010, dans la continuité de ce projet, il est agrandi et des soins esthétiques viennent étoffer l’offre en coiffure.

« C’est un lieu unique en France. Il humanise la vie au sein de la maison d’arrêt. Et c’est un moyen de dire aux détenues que la société civile ne les oublie pas. »

Le salon de la maison d’arrêt de Strasbourg n’est pas la seule initiative de la Croix Rouge qui utilise la coiffure ou la beauté comme levier d’action.

« Rendre la beauté des gens, c’est une question d’humanité. Encore plus quand il y a privation de la liberté.»

Catégories: Actualités