« Changer la routine, se réinventer »

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Commercialisation crescendo sur Internet, tactique offensive de grossistes, réduction progressive de l’activité brushing. Face à ce diagnostic, Stéphane Amaru veut secouer la profession : « fini de râler, agissons ».

La mauvaise nouvelle : les coiffeurs français accusent un « retard » en revente, vu les bons chiffres des Anglo-Saxons notamment.

La bonne : si d’autres s’en sortent, nos coiffeurs ont une carte à jouer. « Cela implique de se réinventer, de changer de routine », prévient Amaru. Pour lui, le coiffeur « doit avoir une stratégie ». La sienne est de voir grand et de contrer les grossistes sur leur propre terrain, le discount. « Il faut utiliser le discount du fournisseur » et le répercuter sur les prix.

L’équation : « On achète plus et moins cher, donc on vend moins cher… et plus ! Les marges sont réduites, mais on crée du trafic. »

 

Pour cela, l’aménagement compte aussi. Problème, le salon classique, avec sa clientèle en vitrine et ses présentoirs dans un coin, « ne ressemble pas à une boutique ».

Exit la « logique années 1980 », on place la boutique en vitrine en « cachant un peu » le salon, on troque les étagères pleines à craquer pour des carrés lumineux exposant un seul produit. Et on remet au goût du jour la réceptionniste « très orientée produits », conseille Amaru.

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