Beauté : maquillage plein fard sur les yeux

Qui dit nouvelle saison, dit nouvelles tendances ! Les yeux s’assombrissent, les lèvres se dessinent, l’audace fait son entrée.

Cette saison, on casse les codes ! Des teintes plus printanières, plus nostalgiques avec toutefois des tendances inspirées des années 1980 et 1990, modernisées à l’ère 2024-2025. Vu sur les défilés des grandes maisons comme Dior ou Margiela, l’esprit non conventionnel et rebelle séduit aussi sur les réseaux sociaux où les tutos vont bon train. Ce look nonchalant et faussement négligé qui misait sur des paupières charbonneuses travaillées de façon imparfaites et des lèvres très prononcées inspirent une version plus soft pour l’automne-hiver 2024. « Sur les défilés, on a observé une version grunge allégée et chic, raconte Marieke Thibaut, make-up artist Mac Cosmetics. Grâce à des tonalités de beige et de taupe, l’effet smoky eye est réinventé et plus facile à porter au quotidien. »

Les lèvres sont bien dessinées au crayon puis recouvertes de teintes froides toujours dans des nuances de bruns, « avec pourquoi pas une touche de gloss », ajoute-t-elle. Les mannequins et hit girls Gabbriette et Amelia Gray en sont les ambassadrices avec leurs yeux charbonneux soulignés d’un large trait d’eyeliner et leurs lèvres graphiques.



Pour résumer ? Les tons froids sont rehaussés d’un contour marqué à l’eyeliner ou au crayon, aussi bien sur les yeux que sur la bouche. Côté teint, l’effet glow a toujours le vent en poupe. Il surfe sur la « skinification » des produits de maquillage et notamment des fonds de teints qui sont enrichis d’actifs de soin pour une mine en pleine santé et lumineuse. Les contours peuvent être sculptés à l’aide d’un simple stick concealer qui « apporte de la lumière par quelques touches presque imperceptibles au niveau des sourcils, de l’arête du nez ou encore du menton », complète la make-up artist.

QUEL MAQUILLAGE AVEC LA COIFFURE D’ANGÈLE?

C’est le hit de la saison ! Depuis que la chanteuse Angèle s’est produite à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024 en reprenant le Nightcall de Kavinsky, tous les regards se sont portés sur son carré court blond. Pour Marieke Thibaut : « Avec un parti pris aussi prononcé côté coiffure et notamment cette frange parfaitement ajustée qui peut prendre le dessus sur le reste du visage, il est important de souligner le regard avec de l’eyeliner et du mascara pour lui redonner du poids. Les lèvres, quant à elles, peuvent être moins marquées et soulignées d’un simple trait de contour et d’un rouge à lèvres neutre. »

DES TEINTES FROIDES

Marieke Thibaut annonce la couleur : « Cette saison toutes les tonalités de prune, de cranberry s’appliquent aussi bien sur les lèvres que sur les paupières. On fait varier la teinte et l’opacité en fonction de la situation pour apporter de la sophistication à un smoky eyes par exemple. » Cependant, elle recommande d’éviter cette couleur pour les femmes qui ont des cernes marqués, qui ne fera que renforcer ces signes de fatigue. Pour les plus réservées, tous les tons de brun et de beige, typiques de la palette automnale trouveront leur place aussi bien sur les lèvres que sur les yeux. Des nuances qui font écho à la palette de saison du coloriste en salon.

Les ambassadeurs Biblond : MCB by BS, coups de cœur et déceptions

Joris Davoine @jorisdavoine_laloge

Ce rendez-vous reste un moment crucial pour les coiffeurs, offrant le plaisir de se réunir et de partager nos expériences. Une belle occasion de rencontrer physiquement des personnes que l’on côtoie uniquement sur les réseaux sociaux, d’échanger avec des marques, des fournisseurs, des amis. Et notre cher stand Biblond.

Les nombreux shows et ateliers multiculturels ont permis à chacun de rêver et de découvrir plusieurs univers, autant dans le domaine des barbiers que de la femme, des cheveux texturés et colorés.

Le point négatif ? L’absence de musique sur les stands. La musique est souvent une composante essentielle de notre environnement de travail, et son absence a rendu le salon moins représentatif de notre profession.



David Baehr @david_baehr_

J’ai adoré les scènes artistiques à 360°, le show de la HCF orchestré par Jean-Baptiste Santens, les concours, les échanges et la bonne humeur des coiffeurs venant de tous les milieux.

Cependant, j’ai trouvé que le salon avait moins de stands, les zones de repas n’étaient pas à la hauteur… et le temps passe toujours trop vite !

Romain Bedos @r.n.barber

Mon coup de cœur revient à Yohan Menzoyan pour son show avant-gardiste et sa prise de risque. Et puis, comme chaque année, je suis déçu par le manque de temps pour suivre tous les shows, les ateliers et discuter avec tout le monde. C’est trop court mais vraiment intense.

Elise Antoine @ea.hairartist

J’étais très heureuse de revoir toute l’équipe Biblond ainsi que les ambassadeurs. Mon coup de cœur va, comme beaucoup d’entre nous, à la prestation de Jean-Baptiste Santens pour le show de la Haute Coiffure Française.

Sinon, les stands des magazines de coiffure étaient trop éloignés de tout à mon goût… C’est dommage !

Cyrille Durand @dchairdresser

Le stand de Jacques Seban avait une énergie folle cette année : c’était blindé de monde avec des démonstrations toutes les demi-heures et des échanges motivants entre coiffeurs. Visite aussi sur le stand Biblond où je suis resté un bon moment. Cela fait du bien de voir la motivation des coiffeurs pour les magazines professionnels.

Petite déception personnelle : le programme est tellement riche qu’il est difficile de tout voir en une journée. L’année prochaine, je reviens sur ce salon, c’est certain !

Cédric Valentin Spech @procedric

Mon coup de cœur ? Sans hésiter, le show de la Haute Coiffure Française réalisé par notre Jean-Baptiste Santens, un ovni parmi tous les shows de coiffure. Un moment de magie… Un immense bravo ! Il y a aussi le show spectaculaire de Raphaël Perrier avec des coiffures incroyables.

Deux déceptions en revanche ! La première, quel dommage que les stands des magazines de la presse professionnelle soient cachés au fond du salon.

Et la deuxième : les stands pour les barbiers sont inaccessibles : trop de monde ! Sinon, c’était encore un MCB de haute voltige.

Mathieu Chris @mathieuchris

Quel MCB cette année ! J’ai eu la chance d’être un peu partout, en backstage, dans les allées, sur les stands, avec deux satisfactions personnelles.

La première, voir mon amie Océane Gervasi (@oceanegervasi_hairexpert ) sur le stand ghd donner ses conseils lors d’une masterclass coiffage. Bluffé, je suis reparti avec plein d’astuces et d’idées à mettre en place lors des shootings et au salon.

La deuxième, c’est d’avoir eu l’opportunité de créer quelques couleurs pour le show d’Ivan Arniaud (@ivan.officiel ) et surtout de découvrir les réalisations avant tout le monde.

Le gros hic ? Le MCB est passé trop vite.

Molly Caytan @cutshop

Cette année, malheureusement, je n’ai pas eu le coup de cœur qui des éditions précédentes. Le MCB est réputé pour son caractère innovant et inspirant, mais cette fois, je l’ai trouvé un peu répétitif. Mêmes tendances de coiffure et de maquillage… Cependant, il y a eu une lueur d’enthousiasme dans cette expérience.

Mon moment préféré a été ma visite au stand Biblond. J’ai pu y rencontrer des personnes incroyables, inspirantes. Les discussions que j’ai eues là-bas m’ont rappelé pourquoi j’aime tant cet univers. La passion et la créativité de ces professionnels étaient véritablement contagieuses.

Au-delà des démonstrations de produits et des défilés de mode, c’est le réseau de contacts et les interactions humaines qui rendent le MCB si spécial. C’est là que naissent de nouvelles idées, où l’on partage des connaissances, et où l’on trouve l’inspiration pour évoluer dans cette industrie en constante évolution.

Alexia Hairstyle Art @alexiahairstyleart

Coup de cœur pour les shows de Fauvert et de Jean-Baptiste Santens pour la HCF. Mais déception face à l’absence de certains stands qui ont déserté le salon cette année, et par une programmation bien maigre des conférences business.



La coupe butterfly

Évolution de la frange qui s’est allongée au fil des saisons, sexy et glamour, la coupe Butterfly est LA coiffure à proposer à vos clientes pour l’été. Décryptage par le coiffeur studio, Olivier Lebrun.*

D’où vient-elle ?

La genèse de cette coupe, c’est une frange ! Celle que l’on voit apparaître après des années de wavy. Peu à peu, les filles la laissent pousser pour obtenir une frange rideau. Au final, cette frange longue a évolué en une coupe dégradée, de plus en plus longue sur les côtés.

L’inspi ?

C’est un mélange de simplicité, de féminité facile et de sexy, soufflé par les années 1970. Toutes les célébrités de l’époque la portaient… Et pour cause, elle flatte toutes les femmes.

Ses atouts

La coupe Butterfly présente de nombreux avantages. Universelle, transgénérationnelle, facile à réaliser, elle remet les cheveux longs en valeur.
Et permet au coiffeur de se placer en prescripteur de coupe auprès de sa
clientèle. Une belle aubaine commerciale.

Pourquoi la proposer ?

Parce que c’est la It coupe qui cartonne sur les réseaux sociaux et est appréciée par toutes les femmes. Mais aussi, et surtout, elle permet de remettre les ciseaux
dans les cheveux, au-delà d’une simple frange ! Trop longtemps, la coupe a été mise de côté au profit de la technique. Butterfly s’adapte à tous types de cheveux
et permet de récréer la symbiose entre le coupeur et le technicien. Les propositions sont vraiment multiples : colorations, balayages, mèches… Et forcément, la fiche moyenne devient plus importante.

On l’a vue…

Sur de nombreux défilés printemps-été 2023 notamment de Valentino, Patou et Prada mais aussi sur les stars comme Jennifer Lopez, Jennifer Aniston, Mila Kunis, Sofia Vergara, Salma Hayek, Sarah Jessica Parker ou encore Selena Gomez…

Techniquement ?

Il s’agit d’une projection en avant d’un point en élévation. Elle est basée sur la technique basique du dégradé. On détermine la longueur de la frange puis chaque côté est reporté en élévation sur une séparation. On ouvre le visage en suivant une frange longue qui descend. Et pour un visage rond, on va creuser, donc fermer le visage avec de la longueur pour habiller certaines parties des joues et définir l’ovale.

*Salon Olab Paris