Tendance : la Bixie Cut toujours aussi versatile

Contraction de bob (« carré ») et de Pixie cut (« coupe courte »), la Bixie cut apparaît comme le compromis idéal pour séduire les jeunes filles et leurs mamans. Décryptage par Pierre Ginsburg, ambassadeur de l’équipe artistique Haute Coiffure Française et partenaire de Revlon Professional.

L’INSPI ?

Cette coupe incarne un équilibre entre audace et douceur, avec des longueurs suffisamment courtes pour dégager le visage tout en conservant une texture et un volume qui rappellent le carré. Elle combine modernité et élégance. Versatile, elle permet de varier les coiffages et les mouvements.



Mèche attachée en arrière chez Fendi, coiffée-décoiffée chez Isabel Marant, la Bixie cut et ses longueurs sur les côtés ou sur la nuque est aussi à l’honneur chez Louis Vuitton et JW Anderson.

D’OÙ VIENT CETTE TENDANCE ?

La Bixie, née dans les années 1990, trouve ses origines auprès d’icônes comme Winona Ryder, Meg Ryan, Halle Berry et Linda Evangelista, qui en ont fait une coupe emblématique de l’époque.

ON L’A VUE…

Depuis plusieurs saisons, cette coiffure connaît un renouveau contemporain, adoptée par des personnalités telles que Florence Pugh, Zoë Kravitz, Kristen Stewart, Charlotte Gainsbourg et Taylor Hill, ainsi que par des influenceuses comme @mademoisellesoph. Elle a également fait sensation sur les podiums des défilés printemps-été 2025, chez Louis Vuitton ou Balenciaga en tête.

SES ATOUTS ?

Moderne et actuel, ce style rajeunit et dynamise l’allure tout en offrant un effet volume grâce au dégradé et à la texture, ce qui le rend idéal pour les cheveux fins. Facile à coiffer : quelques produits comme une mousse, un spray texturisant ou un masque hydratant suffisent pour structurer ou texturer la coupe. C’est également une transition parfaite pour celles qui souhaitent laisser pousser une Pixie ou raccourcir un bob.

POURQUOI lA PROPOSER EN SALON ?

Tendance, élégante et versatile, elle répond parfaitement à la demande de ceux qui souhaitent changer de look sans opter pour une transformation radicale. Elle s’adapte à toutes les formes de visage et convient à différentes textures de cheveux. Avec un entretien modéré, elle reste assez courte pour être facile à coiffer tout en offrant suffisamment de longueur pour varier les styles, allant de l’effet décoiffé au look plaqué, texturé, lisse ou ondulé.

Techniquement ?

Plus longue qu’une Pixie, elle conserve des mèches au niveau des oreilles ou de la nuque, apportant douceur et féminité. Plus courte qu’un bob, les longueurs restent au-dessus des mâchoires pour un effet structuré et léger. Pour éviter un rendu trop strict ou carré, les pointes sont texturisées et les dégradés subtils. Elle peut être personnalisée par une frange ou des mèches plus longues. Le dégradé progressif est à réaliser aux ciseaux ou au rasoir. La nuque est dégagée avec une base courte et bien structurée, tandis que des longueurs intermédiaires autour du visage apportent douceur et équilibre. Pour un look décoiffé, on applique une pâte ou un spray texturisant. Pour plus de sophistication, on peut lisser et plaquer avec un sérum, une crème coiffante ou un soin hydratant sans rinçage.

La déco : Boucles d’Ébène, le lab âmes sœurs

Nourrir, soigner et embellir la boucle, rééquilibrer une coupe frisée et définir un coiffage pour des cheveux crépus dans un joli lieu, voilà le pari fou du nouveau salon Boucles d’Ébène Le Lab, un espace hybride, ouvert l’été dernier à Paris (XIIIe) par les soeurs Tacite – Aline et Marina – et Sandy Bé. Cerise sur le gâteau ? Boucles d’Ébène fête cette année les 20 ans de son concept.

Bienvenue sur la place des boucles et des locks ! À la tête de ce bel et nouvel espace, deux femmes que l’on connaît bien dans la profession : Aline et Marina Tacite, épaulées par Sandy Bé qui a pour mission d’aider chaque membre de l’équipe à atteindre ses objectifs et veille à la culture d’entreprise.



L’HISTOIRE COMMENCE EN 2005

Aline Tacite et sa soeur Marina créent l’association Boucles d’Ébène en 2005 et organisent à Paris le premier salon professionnel dédié à la coiffure naturelle. Plus de 2 000 visiteurs se rendent à cette première édition et, aujourd’hui, l’événement en rassemble plus de 45 000. Grâce à cet élan, Aline quitte son poste dans un cabinet d’avocats d’affaires et se dédie à la coiffure. Elle se forme à Londres pendant trois ans dans un salon spécialisé, puis à Paris chez le talentueux Taj.

En 2008, le salon Boucles d’Ébène à Bagneux, en région parisienne voit le jour. Avec sa soeur, elles bâtissent un salon inclusif qui célèbre la diversité capillaire. Expertes dans les protocoles et respectueuses des cheveux texturés. On peut d’ailleurs lire sur les murs du nouveau salon : « Sublimer les matières. Notre métier : vous faire aimer vos cheveux, vous réconcilier avec votre texture, laisser s’exprimer l’unicité, la beauté, la puissance », ou encore « La révolution de soi commence à la racine des cheveux. » Passionnée par la formation, Aline dispense des cours spécialisés cheveux crépus, frisés et bouclés dans les écoles de coiffure.

Quant à Marina Tacite, elle n’est jamais bien loin ! Elle joue même un rôle essentiel dans la gestion quotidienne des salons et supervise Le Studio, le premier espace de coiffure Boucles d’Ébène situé à Paris, résultant du déménagement de l’ancien salon de Bagneux en 2019. « Grâce à l’atmosphère chaleureuse d’un appartement, Le Studio se concentre principalement sur la coiffure, l’expérience et le bien-être des clients, souligne Marina qui a suivi un BTS en analyse biologique, obtenu une certification Sister Locks, un CAP et un BP en coiffure. Alors que Le Lab est conçu comme un espace hybride, répondant à la fois à la créativité et à l’apprentissage à travers d’ateliers conso comme “C’est mon papa qui m’a coiffé”, de formations pour les professionnels de la coiffure, d’événements et d’initiatives sociétales. »

AU 31, RUE ESQUIROL

« La vision de Boucles d’Ébène est de normaliser la beauté des cheveux texturés dans l’univers de la coiffure en France, à travers le partage, l’apprentissage et l’essaimage », précise Aline lors de la conférence de presse. Et ambitionne, à long terme, de transformer les mentalités en créant un espace où chaque femme peut célébrer son identité. Après avoir fermé le salon Boucles d’Ébène à Bagneux, les filles cherchent une deuxième adresse parisienne pour répondre aux attentes de la clientèle et aux demandes, toujours croissantes.

« C’est en passant tous les jours devant cette ancienne auto-école que je me suis décidée à appeler pour savoir si le local était disponible, précise Aline. Une aubaine pour nous ! Situé au 31, rue Esquirol, sur une jolie place et à 100 mètres de notre salon Boucles d’Ébène Le Studio, l’espace était parfait. » Le salon, tout en longueur, a une superficie d’environ 80 m2. Tout au fond du salon se trouve l’espace technique doté de trois fauteuils massants dont un bac à vapeur pour les soins profonds. « Nous avons choisi le bac Eden de Maletti pour ses performances », ajoute Marina.

Sur les côtés, une magnifique cabine privée, pensée pour le plus grand confort de la clientèle. Une parenthèse à l’abri des regards qui permet d’accueillir la cliente en toute sérénité. « Après une chimio par exemple ou encore lors des essais de coiffures pour une mariée… », admet Aline.

SUBLIMER LES MATIÈRES

Depuis l’ouverture, le salon ne désemplit pas. Les formations et les prestations sont très variées : locks, tressage, barbering, soins et coupes… De vraies approches innovantes.

Inutile de préciser que tous les professionnels du salon coupent les cheveux à sec et que chaque boucle est sculptée d’une certaine façon. « À travers les événements, nous répondons à la demande en renvoyant des images plus glamour des avant/après afin d’améliorer les propositions », complète Aline.

Il faut dire que les soeurs Tacite s’appuient sur vingt ans d’expertise. Le diagnostic est primordial pour la bonne performance des prestations. « Notre connaissance des produits capillaires nous permet de créer des protocoles personnalisés et d’obtenir le résultat souhaité en fonction du type de boucles », poursuit-elle. Les produits capillaires n’ont donc plus de secrets pour ces femmes expertes.

Bref, on applaudit des deux mains pour cet espace qui renforce l’estime de soi !

Tendance : la vague copper hair

Des reflets chauds pour prolonger l’effet bonne mine de l’été, le cuivré signe son retour chaque automne. Pierrick Beringer, Hair Artist, formateur et ambassadeur L’Oréal Professionnel, cofondateur de Jérémy et Pierrick Les Coiffeurs, à Poitiers, nous éclaire sur la coloration star de la saison.

L’INSPI ?

La coloration cuivrée, aussi appelée « Cowboy Copper » permet de se démarquer des blondes et des brunes. Sulfureuse, sans jamais être vulgaire, elle évoque la pin-up sexy des années 1950 ou des grandes stars hollywoodiennes reconnues pour leur classe intemporelle.

D’OÙ VIENT-ELLE ?

« Après l’été, les cheveux sont oxydés et le pigment chaud est apparu. Le tremplin idéal pour proposer cette coloration rousse. Au lieu de neutraliser avec une patine pour refroidir, on propose une teinte chaude pour surfer sur cette tendance colorielle. Dans la grisaille de l’automne, les reflets cuivrés réchauffent le teint et apportent de la lumière. »



SES ATOUTS ?

« Cette couleur maquille le teint naturellement. Le roux est à la fois sexy et féminin sans jamais être vulgaire comme peut l’être le blond. Très chic, il est facile à réaliser à condition de respecter certaines règles. Autre avantage ? C’est une couleur qui évolue bien dans le temps et supporte facilement un effet racine. Plus facile à vivre qu’un blond qui peut paraître négligé entre deux rendez-vous. »

ON L’A VUE…

Certaines stars en ont fait leur signature. Julianne Moore et Jessica Chastain sont deux icônes rousses depuis toujours. Mais aussi Christina Hendricks (Mad Men, Good Girls). Marcia Cross, Isabelle Huppert et Audrey Fleurot. D’autres l’ont adoptée ponctuellement : Kendall Jenner, Shay Mitchell, Emma Stone ou encore Léa Seydoux.

POURQUOI LA PROPOSER EN SALON ?

« C’est une coloration qui nécessite une routine dédiée à la maison pour l’entretenir et gagner en brillance. Entre deux visites, le professionnel peut convier la cliente à revenir pour réaliser une patine qui rapportera des pigments chauds. Cela augmente la fréquence des visites et le panier moyen grâce à la revente de shampooings repigmentants ou de soins. »

Techniquement ?

« Il est important de prendre en compte le fonds d’éclaircissement. Pour une cliente aux cheveux châtains, on mise sur des roux assez “marronés” proches de sa teinte naturelle. Il ne faut pas utiliser un oxydant trop fort car plus on va éclaircir le cheveu, moins le cuivré durera dans le temps. Les tons blond foncé sont parfaits pour obtenir un joli roux car il y a naturellement des pigments orangés. Toutefois, pour les blondes (ton 8 et au-delà), il vaut mieux éviter le roux car, naturellement, elles n’ont pas de reflets orange. On leur conseillera un blond vénitien avec du doré cuivré. »

Style au masculin : pseudo-romantique

Bombers contemporain, jean affûté, cheveux souples et naturels… Rien ne manque dans le répertoire de ce citadin pseudo-romantique, avec on ne sait quoi des années 1980 ! La nuque est dégagée, la coupe longue au-dessus des oreilles et les boucles travaillées aux doigts, façon new wave. Une élégance hybride,  miclassique, mi-underground, ultracontemporaine.



Groupe Serge Comtesse
Directrice artistique : Élodie Comtesse
© William Cerf

Le portfolio : le court qui décoiffe

Des podiums de la Fashion Week aux mannequins et célébrités, les coupes courtes sont au sommet des tendances depuis plusieurs saisons, et le seront encore pour ce printemps. Pointes effilées et look versatile, les petites têtes ne manqueront pas de style. Dans les salons londoniens, on parle même de la coupe « soft crop », une nouvelle version des cheveux courts ultraplébiscitée.

# 1

CAMILLE ALBANE
@ Nicolas Valois

 

# 2

DESSANGE
@ Zoé Fidji

# 3

TCHIP COIFFURE
Directeur artistique Geoffrey Tentillier
@ Weronika Walijewska

# 4

VOG COIFFURE
Directeur artistique Geoffrey Tentillier
@ Weronika Kosinski

# 5

VIVA LA VIE
© DR

# 6

JEAN-MARIE & STESSIE CONTRERAS
@ William Cerf et Stéphanie Dal

# 7

ELEVEN AUSTRALIA
© DR

# 8

ESSENTIAL LOOKS SCHWARZKOPF PROFESSIONAL
© DR

# 9

CLAUDE TARANTINO
© Jules Egger

# 10

INTERCOIFFURE PACA
@ Pascal Latil

# 11

PASCAL LOMBARDO
© DR

# 12

HAUTE COIFFURE FRANÇAISE
Directeur artistique Christophe Gaillet
© Artur Bereck

Le portfolio : les cheveux s’embrasent

Dès les premiers frimas, ils viennent réchauffer les blonds et magnifier les brunettes. Les cuivrés, les dorés, les marron chaud sont les tonalités stars de la rentrée par excellence. Alors, c’est le moment ou jamais de les faire briller, en renforçant la pigmentation du cheveu, en apportant un halo de lumière, en s’inspirant des tonalités issues de la nature ou en forçant les rouges. Toutes les audaces sont permises !

# 1

Coiffure Kydra Le Salon
Directeur artistique Nicolas Jurnjack
Directeur artistique coloration Fabrice Parra
© Nick Norman


 

# 2

Coiffure Camille Albane
© Nicolas Valois

# 3

Coiffure Shampoo
Directeur créatif Éric Zemmour
© Maciej Swistek

# 4

Coiffure Wella Professionals
© DR

# 5

Coiffure Franck Provost
Directeur artistique Fabien Provost
© Kenza Le Bas

# 6

Coiffure Équipe de Création HCF
Directeur artistique Christophe Gaillet
© Artur Berek

# 7

Coiffure Essential Looks Schwarzkopf Professional
© DR

# 8

Coiffure Aline Legoupil
© Thibault Leneveu



Tendance : mulet XL

Son retour dans la rue est souvent redouté. Symbole du mauvais goût des années 1980, sans cesse revisitée, la coupe mulet est pourtant devenue l’étendard du « cool » dans les sphères branchées et/ou underground. Décryptage par Christophe-Nicolas Biot, rock star du cheveu.

D’où vient-elle ?

Liberté d’être moche et symbole queer… La coupe mulet, popularisée dans les années 1980, délaissée par le grand public, a su garder ses adeptes. Puis, la tendance s’est redéveloppée il y a dix ans en Australie. Il existe même, depuis 2019, un Festival européen du mulet.

La tendance actuelle est un peu plus « élégante » : plus long, de forme plus ovale autour du visage, avec bien sûr une nuque longue. Il varie selon la forme du visage ou l’air du temps mais il doit garder l’essentiel : les cheveux plus longs sur la nuque et plus courts sur le dessus. Le mulet peut aussi être rasé sur les côtés.



ON L’A VUE…

L’un des premiers à l’avoir intégré dans la fashion sphère est le styliste Hedi Slimane, directeur artistique de la maison Celine, qui l’a d’ailleurs lui-même portée. Il a ensuite décliné la coupe mulet dans ses campagnes de publicité et l’a intégrée dans ses défilés. Côté stars, les égéries les plus en vue comme Miley Cyrus, Scarlett Johansson ou encore Charlize Theron l’ont adopté un temps.

SES ATOUTS

Le mulet ne nécessite pas de texture. Frisé, raide ou ondulé, il s’adapte à tous les cheveux. Unisexe, c’est peut-être même la première coupe véritablement mixte. Elle est encore plus symbolique aujourd’hui avec les mouvements  transidentitaires, où le mélange des genres est parfois difficile à cerner.

Techniquement ?

Bien sectionner et isoler les parties que l’on souhaite conserver pour les longueurs. Délimiter la longueur des côtés, qui peut être très courte et sans aucune connexion entre le dessus et la nuque qui se doit d’être toujours plus longue que les autres parties.

L’inspi ?

Le chanteur Rod Stewart fut précurseur, suivi par Paul McCartney puis David Bowie, chanteur et icône au look versatile, qui en fera un véritable symbole. Pour rappel, en 1972, il a fait de la coupe mulet rousse l’étendard du personnage de son album et comédie musicale : Ziggy Stardust.

Pourquoi le proposer ?

Il convient à toutes les formes de visage, mais j’éviterais de le proposer à des personnes au visage très rond. L’intérêt du mulet est qu’il donne une attitude, un vrai look à chaque personne qui le porte.

Naturel, sophistiqué, texturé, effilé, court ou long… Le mulet est omniprésent sur les podiums de la mode. Ici, défilés automne-hiver 2023-24 de Chanel, Paco Rabanne, Valentino, Isabel Marant, Balmain ou Prada.



La coloration : la revanche d’une blonde

S’il y a un retour auquel on ne s’attendait pas, c’est bien le sien : par quel mystère Barbie a-t-elle été en pleine gloire tout l’été ? Bien sûr, il y a ce film, sorti en salle en juillet dernier. La principale force de Barbie, c’est sans doute d’être intimement liée à notre parcours d’enfant. Alors, l’inspiration du blond avec vibe californienne débarque dans les salons. êtes-Vous prêts ? Voici deux types de blond par deux experts : Geoffrey Tentillier et David Lucas.

LE BLOND BARBIE

Avec la sortie du film, les femmes vont vouloir égayer leurs cheveux et opter pour un blond Barbie : un blond beige, cendré avec une pointe de doré.

Une technique assez simple mais qui demande un travail de patience et d’étapes ! Il faut aussi, bien évidemment, établir un bon diagnostic, évaluer la porosité du cheveu et s’assurer que la base soit la plus naturelle possible et non colorée, en adéquation avec l’objectif : un blond jaune très clair.



LE BLOND BARBIE SELON GEOFFREY TENTILLIER, DIRECTEUR ARTISTIQUE DU GROUPE VOG

Hauteur de ton

Blond (7).

2 objectifs
  • Établir un bon diagnostic : mieux vaut connaître l’historique de la cliente. Et faire une mèche-test.
  • Réaliser avec minutie le fond de décoloration pour exécuter un blond Barbie parfait.
Application

– Réaliser la décoloration sur toute la tête. Procéder d’abord à un éclaircissement progressif des longueurs et des pointes avec un oxydant faible au 10, 12, 15 ou 20 volumes maximum pour ce travail. « Surtout, n’hésitez pas à mettre beaucoup de produit sur chaque mèche. Je travaille sur des voiles fins, en quatre zones : deux sur l’arrière et deux sur les côtés. Toutes les mèches sont enveloppées dans du papier alu pour avoir une belle déco. » Terminer par les racines au 15 volumes. Le temps de pose varie entre 45 minutes et 1 heure. « Et je le compte après avoir fini l’application des racines. »
– « Recharger les longueurs en produit, autant de fois que possible jusqu’à obtention du fond d’éclaircissement désiré et homogène. »
– Rincer l’ensemble de la chevelure. « Réaliser un shampooing léger, postcoloration comme Metal Detox de L’Oréal Professionnel ou BlondMe de Schwarzkopf Professional. On supprime ainsi les résidus et on rétablit le pH du cheveu. »
– Puis appliquer un gloss pour obtenir le blond Barbie « en apportant un peu de chaleur et de lumière dans ce blond beige, légèrement froid. Je préconise alors un 10.23 ou un mélange de 10.21 avec un booster de Dialight et une micropointe de doré. Pour l’oxydant ? Opter pour un 6 volumes. »
– Après avoir laissé poser, rincer et terminer par l’application d’un shampooing soin Blond Absolu de Kérastase pour hydrater et faire briller le blond Barbie.

Dernier conseil : pour obtenir un blond blanc, retirer toute trace de jaune dans la chevelure.

LE BLOND DE L’ÉTÉ

Du blond doré aux mèches lumineuses qui rappellent l’été, voici les nuances qui s’afficheront pour cette rentrée. Comme une envie de prolonger les beaux jours ! En plus, le blond a cette capacité à nous faire paraître plus jeune, avec un effet « lifting » parfait.

LE BALAYAGE POUR GARDER L’ÉTÉ EN TÊTE, SELON LE COIFFEUR DAVID LUCAS

Hauteur de ton

Blond foncé (6).

2 objectifs
  • Éclaircir les longueurs et les pointes.
  • Apporter du soleil dans la chevelure avec une multitude de nuances de blond.
Application

– Choisir quelques longueurs, demi-longueurs et pointes sur toute la chevelure en fonction de la grosseur du cheveu de la cliente, du placement de l’éclaircissement. Puis appliquer le mélange suivant : poudre éclaircissante et oxydant au 20 volumes de la marque américaine Scruples. Suggestions de l’expert : « Optez pour quelques mèches au 20 volumes avec 3 cuillères de poudre et d’autres au 10 volumes + 2 cuillères de poudre. »
– Réaliser le balayage au pinceau et envelopper les mèches dans du papier transparent.
– Choisir d’autres longueurs « mais jamais près des racines » pour réaliser un second balayage sur le même principe que le premier. « Vous pouvez remettre du produit sur des pointes éclaircies et sur d’autres situées entre les pointes déjà traitées. Rincer plus vite les parties que vous souhaitez garder plus sombres. »
– Surveiller la réaction des mèches puis faire glisser les papiers transparents pour obtenir un beau dégradé de blonds. Le résultat est très naturel, sans démarcation. « Si la cliente a des cheveux blancs, vous devez les couvrir et reproduire le naturel de la mèche. »
– Laisser poser le balayage une heure. « Pendant ce temps de pose, surveillez constamment les mèches enveloppées et la façon dont le cheveu réagit. Faites attention à ne pas faire trop clair à l’arrière. N’hésitez pas à prendre du recul pour observer les cheveux dans leur globalité. Refaites quelques mèches si le résultat ne vous semble pas naturel ou si vous voulez intensifier au niveau des longueurs. »
– Rincer toutes les mèches enveloppées, faire un shampooing qui referme les écailles et un soin profond pour nourrir la fibre capillaire.