Un challenger de taille

Taille du texte: A A A

Finaliste UK Style Master International Contest 2017 et plus récemment nominé pour les AIPP Awards 2017, Emmanuel Esteban s’impose comme une figure montante de la profession.

 

 

« Il y a dix ans, si quelqu’un m’avait dit que je serais coiffeur à Londres, je ne l’aurais jamais cru », s’est exprimé Emmanuel Esteban. Lui, qui ne désirait pas faire de longues études, a tout de suite voulu entrer dans la vie active. Remercions son ancien coiffeur qui lui a ouvert les yeux et éveillé son intérêt. « J’ai été conquis par le discours des professeurs lorsque j’ai visité plusieurs écoles – mais aussi par le pourcentage très élevé de filles ! » Au fur et à mesure des rencontres faites durant sa scolarité, la coiffure prend de plus en plus de place dans sa vie. « Le contact avec la clientèle, l’élaboration de collections et la création pendant les photoshoots, l’intensité dans les backstages des Fashion Weeks avec l’idée d’engendrer les nouvelles tendances… J’aime plusieurs aspects de mon métier. » Une fois les études terminées, il devient manager technique dans un salon haut de gamme à Toulouse, mais sa carrière prend un tournant il y a cinq ans. Il déménage à Londres et, petit à petit, se fait remarquer. Finaliste dans douze compétitions internationales, titulaire de cinq trophées dont l’Alternative Hair Show et le UK Style Master par Revlon Professional, il fait régulièrement des shows et ses créations sont publiées un peu partout dans le monde. Un palmarès qu’il espère bien agrandir tout en cultivant son style. « Un des fondements de ma personnalité est de ne pas m’inspirer du travail des autres. » Ce qui ne l’empêche d’être en admiration devant le travail de certains coiffeurs comme Christophe Gaillet, Angelo Seminara, Odile Gilbert, Julien d’Ys ou encore Anthony Turner.

 

Son plus beau souvenir

« De ma victoire à l’Alternative Hair Show à ma première nomination pour les finales des British Hairdressing Awards, en passant par mon premier show sur scène, nombreux sont les bons moments que la coiffure m’a permis de vivre. Mais rien ne peut égaler la fierté que j’ai éprouvée lors de ma toute première coupe sur mon père au CFA, sur ma mère dans mon salon d’apprentissage ou encore la première coupe faite à ma grand-mère dans sa cuisine. »