La touche d’essai, une fois de plus au cœur du débat

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Nous vous avions déjà parlé de la touche d’essai avant coloration, ce casse-tête qui tracasse les coiffeurs depuis de nombreuses années.

Une mise en œuvre peu pratique à réaliser 48h à l’avance et des réformes à ne plus savoir où donner de la tête (au départ obligatoire puis abrogée pour être remise au goût du jour puis…abandonnée !), la touche d’essai ne cesse de faire parler d’elle.

Pour plus de précaution, OUI, la touche d’essai doit être pratiquée surtout si après le premier diagnostic capillaire, votre client vous révèle qu’il a des terrains allergiques ou un cuir chevelu sensible.

Une chose est sûre, la vigilance des coiffeurs doit être renforcée face à ce test qui permet de prévenir les dégâts en cas d’allergie chez les clients car leur responsabilité peut désormais être engagée.

Suite à une coloration rouge réalisée sans test d’allergie, une jeune femme s’est retrouvée aux urgences à cause d’un sérieux œdème. Visage et yeux enflés, elle est placée à l’hôpital sous surveillance.

Elle décide par la suite de saisir un avocat, Me Michel Albarède, qui réussit à obtenir la responsabilité civile du salon de coiffure à l’issue d’une longue procédure.

Selon lui, la notice était très précise sur les conseils d’utilisation qui n’ont pas été respectés. Le test d’allergie cutané n’ayant pas été effectué 48h auparavant, le salon est donc entièrement responsable de ce qui est arrivé à la jeune femme.

4 000 € de dommages et intérêts en réparation de son préjudice ont été versés à la cliente.

 

Et pour vous ? La touche d’essai est-elle systématique ou pas ? 

Par Mylène Febrissy

 

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