Sur scène à Beauté Sélection

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« Ouvrir son univers pour progresser »

Céline Anthunes

« Une chose est sûre : réussir dans la coiffure demande beaucoup de travail et d’investissement. Je prends le temps de me cultiver en permanence : il faut regarder ce que font les autres, observer ce qui se fait à l’international sur YouTube, dans les magazines… Il faut ouvrir son univers pour progresser en permanence. Et puis, c’est une histoire de rencontres. Pour ma part, j’ai été repérée, à l’occasion d’un stage, par la directrice artistique de Schwarzkopf.

Elle a parlé de moi à mon représentant qui lui a dit que je rêvais de faire de l’artistique. Je craignais que vivre à Grenoble, loin de Paris, soit un frein : cela demande plus d’énergie, je prends régulièrement le train à l’aube, mais c’est possible ! J’utilise beaucoup Facebook pour entretenir mon réseau. Récemment, un photographe m’a contactée par ce biais, nous avons travaillé ensemble et cela a donné lieu à une parution dans un magazine new-yorkais, c’est la preuve que c’est un outil indispensable qu’il faut utiliser et gérer de manière professionnelle. Ma carrière artistique en coiffure attire les clientes dans mon salon : pour elles, c’est la preuve que nous sommes une équipe de professionnels passionnés ! »

 

« Insister pour que les gens retiennent votre nom ! »

Jean-Michel Faretra


« Je pense que c’est plus facile de démarrer en ayant son propre salon de coiffure car on est plus flexible que quand on est salarié. Il faut saisir toutes les opportunités : les défilés, les shows… À mes débuts, j’ai souvent payé pour participer à des opérations caritatives ou autres. Il ne faut pas hésiter à travailler gratuitement : coiffer pour le shooting d’un photographe permet de lui demander des clichés en échange par exemple !

Et puis il faut se bouger : organiser dans son salon de coiffure des expos, des apéros, des démonstrations… Je prenais toujours soin d’inviter à tous mes événements le représentant de mon fournisseur principal, Wella. Il a parlé de moi à sa direction, qui a choisi de miser sur moi. J’envoyais régulièrement mes dossiers de presse aux académies, à la presse, à mon réseau… À force, les gens retiennent votre nom ! Une fois connu et reconnu, il faut rester dans le coup, dans l’air du temps. Et puis il faut du bagout, avoir sans cesse de nouvelles idées à proposer. »

« Un conseil : il faut garder un fil rouge »

Stéphane Baptistella

« Il faut commencer par décrocher au moins un titre de coiffure, même un prix très modeste, afin que l’on puisse dire quelque chose de vous. Pour ma part, ce fut le prix du meilleur coiffeur de moins de 25 ans au Trophée Métamorphose, cela m’a permis de démarrer. Par la suite, il faut se faire repérer et cela passe souvent par les représentants régionaux des marques, d’où l’intérêt de nouer et d’entretenir de bonnes relations avec eux.

Il est essentiel de se construire une image, mais surtout d’y rester fidèle, il faut garder un fil rouge tout au long de sa carrière. J’ai abandonné la scène artistique quelque temps et, quand je suis revenu, le public a immédiatement reconnu et apprécié ma créativité, mais surtout mon sens de la pédagogie, grâce auquel je me suis différencié en coiffure. »

 

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