Portrait : Hiriata Pothien

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Sa vocation est née d’une sorte de « frustration ». « Je n’ai pas eu le droit de toucher à mes cheveux, ni les lâcher, ni les couper, jusqu’à l’âge de 16 ans. Pour ma grand-mère, c’est précieux ! Maintenant, je peux m’amuser avec. » À 17 ans, la demoiselle a les yeux qui brillent. « C’est magique d’être à Paris. On vit beaucoup d’émotions. » Et même si elle n’a pas remporté de médaille, elle est heureuse d’être là, au milieu des 43 candidats au Meilleur Apprenti de France. « Je suis très fière. Nous n’avons aucun regret à avoir et on repart avec au moins une médaille [celle de Tevaihere Tara. NDLR]. » Humble et motivée, elle garde les pieds sur terre. « Chi va piano va sano » semble être sa philosophie de vie. Certes, elle s’imagine ouvrir un salon, mais dans trente ans ! « En attendant, je veux apprendre, sans cesse, dans différents salons. On apprend toute sa vie ! » Et si elle devait définir son style ? « J’aime les chignons très artistiques mais avec de petits défauts. »

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