Motiver ses salariés pour un salon de coiffure labellisé

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Engager son salon de coiffure dans une démarche de développement durable, c’est bien… convertir ses salariés, c’est encore mieux !

 

Voici les questions posées dès les premières pages du référentiel pour obtenir le label Développement durable : mon coiffeur s’engage :

 
– Sensibilisez-vous régulièrement vos salariés aux gestes qui permettent d’économiser de l’électricité ?
– Vos salariés et vous, veillez-vous à ne pas gaspiller l’eau inutilement ?
– Informez-vous vos salariés des actions mises en oeuvre au sein de votre salon de coiffure ?

Si dès les premières pages l’accent est mis sur les collaborateurs, ce n’est pas un hasard. Jacques Minjollet, directeur des Institutions de la Coiffure, est formel : « Une démarche développement durable dans un salon de coiffure ne peut pas fonctionner s’ils ne sont pas dans le coup. Ils sont coresponsables de son succès. La prise de conscience de chacun est nécessaire pour s’engager. » Pas facile de convertir ses équipes au développement durable ? Magaly Klein, propriétaire du salon de coiffure Le Bon Hair Bio à Châtelaillon-Plage le reconnaît. « C’est plus facile avec peu de salariés qu’avec une dizaine ! Mais l’essentiel est de les associer le plus tôt possible à votre démarche. » Elle travaillait déjà « au naturel » avant l’obtention en 2010 du label. Mais sa salariée de l’époque l’a accompagnée dans toutes les étapes. « Nous nous sommes renseignées ensemble sur le label ! », rappelle-t-elle.

Échanger et dialoguer au sein du salon de coiffure

Autre moyen d’associer ses salariés ? Le dialogue et la prise d’initiatives. « Il faut échanger, laisser la porte ouverte pour qu’ils apportent eux aussi des solutions, des idées, ajoute Magaly Klein. L’essentiel est qu’ils comprennent que le développement durable n’est pas qu’une question d’économies d’eau ou d’électricité. C’est aussi un moyen d’améliorer au quotidien son environnement de travail. » Car un coiffeur labellisé s’engage aussi à placer l’épanouissement des collaborateurs au centre de ses actions. « Le bien-être au travail est une composante essentielle du développement durable », rappelle Jacques Minjollet. Dans son salon, Magaly Klein s’est équipée de matériel ergonomique. Et rappelle souvent à ses salariés d’utiliser les tabourets à disposition plutôt que courber le dos pour coiffer.
Autre idée ? Ce sont les employés qui gèrent leur planning pour une « organisation du travail adaptée à chacun ».

Salariés du salon de coiffure associés = clientèle sensibilisée

Et les bénéfices pour le salon de coiffure sont multiples. « C’est un cercle vertueux ! Un patron attentif à la nature des équipements, à l’utilisation de produits moins chimiques, moins agressifs, au confort sonore, à une bonne aération, c’est aussi forcément mieux pour la clientèle, ajoute Jacques Minjollet. Un salon qui adopte des pratiques qui préservent la santé, la sécurité et le confort de travail de son équipe, assure également le bien-être de ses clients. » Des salariés bien sensibilisés, motivés, pourront également mieux communiquer sur les bénéfices d’un salon labellisé et joueront les ambassadeurs. Pour Jacques Minjollet : « Cela accentuera la responsabilité des consommateurs, qui pousseront ainsi plus de salons à se convertir ! » toute l’équipe à bord !

En collaboration avec les Institutions de la Coiffure

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