Generik, un outsider plein d’ambition

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En progression constante, Generik, Petit Poucet du secteur, ne cesse de se développer. Une success story sous le signe du low-cost.

Créée en 2004, la marque Generik ne cesse d’accroître ses parts de marché, preuve que le low-cost appliqué au secteur de la coiffure est un succès. Déjà distribués dans 12 000 salons, les produits Generik ont généré un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros en 2012. Les ventes progressent de 15 à 20 % chaque année et plusieurs enseignes se fournissent en exclusivité auprès de Generik. Le groupe, remarqué dans le Top 100 des sociétés d’avenir du magazine L’Entreprise, en 2010, a pour projet d’étoffer son catalogue qui compte pour l’instant 192 références. Bruno Mocher, fondateur, souhaite élargir la gamme. Parmi les nouveautés annoncées, une huile du cheveu à prix très attractif et des nouvelles teintes en coloration. « Nous avons également lancé, au début de 2013, une gamme de vernis à ongles à 3,90 euros. Ce sont des accessoires de mode que les clients peuvent acheter à la dernière minute à la caisse », note Bruno Mocher, qui entend néanmoins rester sur son cœur de métier : la coiffure.

Un show-room conçu comme un lieu d’échanges

Ouvert depuis deux ans, le show-room de Generik est idéalement situé à Paris, à deux pas des grands magasins, au 23, rue Taitbout. « C’est un lieu d’échanges et de rencontres pour le milieu de la coiffure. Nous disposons également d’une salle que nous prêtons gracieusement aux coiffeurs, précise Bruno Mocher. Certains clients viennent ici pour rencontrer les équipes, acheter les produits, d’autres pour découvrir ces derniers et les tester. » La marque organise régulièrement des événements dans cet espace, prochain rendez-vous à la rentrée !

Trois questions à Bruno Mocher, fondateur de Generik

Quelles sont vos ambitions pour les années à venir ?

Accroître notre notoriété en France et à l’international et atteindre 15 millions de chiffre d’affaires pour les quinze ans de la marque, en 2019. Nous sommes en bonne voie pour atteindre cet objectif puisqu’en 2012 nous avons passé la barre des cinq millions. 

 

En 2004, les mastodontes du secteur ne vous ont pas pris au sérieux. Et pourtant le low-cost séduit une clientèle de plus en plus large… 

Oui, ce modèle existe désormais et se développe. Air France, TGV… Tout le monde s’y met ! Dans le secteur de la coiffure, aucune autre marque ne revendique son identité low-cost comme nous le faisons.

 

Quel est le secret de vos bas prix ?

Nous gagnons à tous les postes : des frais marketing réduits au strict minimum, pas de cadeaux ou voyages offerts aux clients, des produits achetés en gros, moins de références que nos concurrents et très peu de hiérarchie dans notre équipe de dixhuit salariés. Chacun est autonome, nous sommes ainsi plus rapides et plus efficaces. Chez nous, les réunions ne durent jamais plus de deux heures !

Par Virginie de Rocquigny

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