Développement durable : la tendance s’enracine aussi en coiffure

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Peu à peu, le développement durable s’empare des habitudes consommatrices des français. Un coche que la coiffure ne doit pas louper !

Le concept de développement durable gagne du terrain ! Alors qu’en 2004 seul un tiers de la population (33%) avait une idée très ou assez précise de ce que signifiait le DD, en 2011, c’était le cas d’un Français sur deux (51 %) (étude Crédoc 2012).

Une étude Ethicity montre aussi que les consommateurs font de plus en plus le lien entre les différents enjeux du développement durable (économiques, sociaux et environnementaux) et sont en demande d’informations transversales. « S’il y a quelques années, nous étions encore dans une recherche du monobénéfice, aujourd’hui le pluribénéfice est de mise, conclut l’analyse. Il devient de plus en plus nécessaire de faire la démonstration de la chaîne de valeur du produit : de l’action et de ses bénéfices pour soi, la planète et les autres. »

Confiance au label

Cette volonté se répercute, semble-t-il, dans le comportement. 71 % des Français privilégient les produits respectueux de l’environnement au moins de temps en temps. Ces retombées concernent aussi la coiffure. Selon une étude typologique des Institutions de la coiffure, les consommateurs les plus engagés dans le développement durable sont aussi ceux… qui vont le plus chez le coiffeur !

Et 72,6 % des clients qui fréquentent le plus les salons de coiffure reconnaissent d’ailleurs faire confiance aux produits portant un label de certification sociale et environnementale. D’où l’intérêt de se pencher sur la question !

Du salon au jardin

Agir pour le développement durable, c’est aussi promouvoir des méthodes naturelles pour tout besoin. Amis coiffeurs, sachez que les cheveux seraient bons pour nourrir le sol et pour éviter que les animaux ne grattent la terre ! N’hésitez pas à proposer vos chutes à vos clientes jardinières. 

 Vecteur d’une image positive

Être labellisé Développement durable, mon coiffeur s’engage permet aussi d’échanger avec d’autres professionnels impliqués. Pour Nelly Budet, coiffeuse
à Plaine-Haute (22), les journées de rencontres organisées deux fois par an font aussi « prendre conscience aux coiffeurs que la législation évolue, qu’il faut s’informer ». Quant à la signature de conventions dans les régions pour développer le label, elle considère que « tout cela donne une autre image du coiffeur vis-à-vis du grand public, une image positive. » Retrouvez le témoignage complet de Nelly Budet sur moncoiffeursengage.com

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