Bernard Stalter, nommé président de la CNAMS, sera-t-il toujours assez présent pour les coiffeurs ?

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C’est officiel ! Bernard Stalter vient d’être élu président de la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services (CNAMS). Une nouvelle responsabilité qui s’ajoute à ses deux autres fonctions, celles de président de l’Union nationale des entreprises de coiffure et président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat. Interview exclusive de Biblond à l’homme aux trois mandats.

Biblond : Un homme, trois mandats… Le poids n’est pas trop lourd ?
Bernard Stalter : Non, dans la mesure où ces trois présidences s’inscrivent dans une culture cohérente et logique de défense de l’artisanat.

Biblond : Ce nouveau poste ne va-t-il pas vous éloigner de la coiffure ?
Bernard Stalter : Je n’oublierai jamais d’où je viens. Je ne veux pas abandonner la coiffure, c’est ma base, mon ADN.

Biblond : Ce que vous allez défendre au sein du CNAMS va-t-il concerner les coiffeurs ?
Bernard Stalter : Je vais défendre tout ce qui est transversal à tous les secteurs de l’artisanat des métiers et des services, y compris la coiffure. C’est-à-dire l’apprentissage, la transmission de l’entreprise et surtout la qualification et l’excellence. Je ne perdrai bien évidemment jamais de vue la défense des particularités de la coiffure telles que le maintien du Brevet Pro, le développement durable, la sensibilisation aux Troubles musculosquelettiques (TMS)…

Biblond : Ce nouveau mandat vous donne-t-il plus de pouvoir ?
Bernard Stalter : Ma force est de pouvoir travailler directement avec les ministres et les directeurs de cabinet pour l’intérêt de l’artisanat et, je le répète, porter toujours haut les entreprises de la coiffure. Il y a des sujets majeurs que je ne lâcherai pas comme la réforme de l’apprentissage, les difficultés sur les RGPD et l’un des plus préoccupants : le prélèvement à la source.

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